les armes de la critique

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Présentation du blog

Classé dans : Non classé — 27 juin, 2009 @ 8:50

Le présent blog vise à réfléchir aux événements et questions d’actualité présentés par les faits et discours politiques ou économiques. Il émane d’un socialiste libertaire déjà bien rassis (65 ans), ex-militant syndical (CFDT puis CGT), chroniqueur au Monde Libertaire, intervenant dans http:/divergences.be. Il s’agit de décrypter les choses et d’en dégager la ligne générale derrière les discours plus ou moins mensongers et les pratiques réelles. L’auteur s’appuie sur sur une dizaine d’ouvrages de sciences sociales qu’il a pondus (sans succès) et sur sa bonne vieille expérience d’homme engagé. Le blog reprend  la vieille idée de Marx: substituer à la critique par les armes, les armes de la critique. tant pis si ses propos finiront dans la « critique rongeuse des souris ». L’auteur est un vieux disciple de Proudhon.

Quand un socialiste est dans la merde, que fait-on ?

Classé dans : politique — 8 novembre, 2025 @ 8:15

On l’y laisse ; quand ce sont 2 socialistes ? On sauve la merde… Voilà qui décrit bien l’état de décrépitude où Les socialos à la Blair, la Schröder, la Rocard, nos sociaux-démocrates libéraux ou de la 3ème voie ou de la nouvelle gôche ont mis le vieux socialisme révolutionnaire français. Ces couillons, ces empaffés, ont voulu jouer au plus fin avec le pouvoir en le menaçant de la censure si le gouvernement n’acceptait pas ses amendements de loi de finance. Ils ont systématiquement caché aux Francaouis que le pouvoir l’emporterait, car même sans le 49.3, il lui restait le droit de légiférer par ordonnances et il reste même à Macronescu celui d’exciper du chaos et de l’état d’urgence pour gouverner avec l’article 16 ! A bitard, bitard et demi…
Adieu la responsabilité, le courage, l’honneur, la honte : il n’y plus que la lutte des places et les intérêts personnels qui comptent aux yeux de ces misérables mollusques néolibéraux. Depuis, le prostaatique et francisquain Tonton, matraqueur de Malgaches et d’Algériens, les socialos ont embrassé le crédo néolibéral : l’État, c’est le problème, le marché la solution, l’administration, la régulation et le contrôle, les moyens appropriés de « la gouvernance par les nombres ». Que nenni, tout ce beau monde a sombré dans le laisser-faire, la « politique du chien crevé au fil de l’eau, la méthode Queuille (il n’y a pas de problème qu’une absence de solution ne finisse par résoudre), la méthode Coué, les promesses plus ou moins démagogiques, la fuite en avant, le renoncement, le laxisme la spirale du déficit et de la dette, renouveau du vieux « l’Allemagne paiera ».
Ces socialistes ont voulu lancer la France dans le grand bain de la compétition mondiale tout en faisant encore du social et en y ajoutant l’expansion indéfinie des droits individuels de l’homme. Ils voulaient « en même temps » être compétitifs sans en respecter les normes et les règles au nom de « l’exception française. Ils ont donc dépensé sans compter au lieu d’opérer des réformes de structure et des changements radicaux de politique. Devant le choix ; être néolibéral, compétitif et dans les clous européens ou lutter contre la marchandisation mondiale, ils sont fait semblant de croire qu’on pouvait avoir à la fois le beurre et l’argent du beurre » (et pour certains, en plus, le cul du crémier ou de la crémière).
C’était monter une pyramide de Ponzi, ce qui, comme on le sait, ne peut durer que tant qu’il reste assez de gogos. Las, le peuple a compris que la politique néolibérale suivie par ces lemmings leur procurait en fait mépris, précarité, insécurité, insolidarité, chômage, pauvreté et inégalités et abandons.D’où méfiance et ressentiment fuite dans l’abstention ou le RN. Ils ont continué de danser sur le volcan dont ils agrandissaient le cratère sans pondre la moindre idée nouvelle depuis 1936. Ils ont vécu sur leurs acquis marxisants et, en réalité, ils se sont détournés des demandes et des besoins du peuple ; de la défense de l’intérêt général. Et pour eux, afin de défendre leur ego narcissique, ils se sont mis dans le camp du bien (le néolibéralisme mondialisé, ouvert, sociétal et libérateur des mœurs, pro immigration afin de « changer de peuple ») et ils ont placé les gens du peuple chez « les déplorables (Mme Clinton) « racistes, machistes, anti homos, sans-dents (Hollande), sans-costume et illettrés (Macron), feignasses assistées (LR). Et ils s’étonnent d’être rejetés !
Eh bien, ils devront bientôt savoir qu’il demeure un socialisme admissible : le socialisme libertaire ou anarchisme sociétaire axé sur le fédéralisme intégral. Il n »’est pas libertarien, ni néolibéral, ni collectiviste, ni technocratique… Il est justicialiste, moral, démocratique et fédératif.

De la Chine et de Schien

Classé dans : politique — 8 novembre, 2025 @ 8:13

Horreur : nos politicards néolibéraux, socialistes, sociaux-démocrates, démocrates-chrétiens, nationalistes, etc. viennent de s’apercevoir que la plateforme Schien vendait de tout, même des poupées sexuelles pour pervers pédophiles et des armes ou des drogues. Cette explosion de « moraline » laisse songeur et, pour ainsi dire, révèle l’hypocrisie et les mensonges de nos élites gouvernementales. Mettons un peu d’ordre dans ce bouzin via lequel lesdites élites se dédouanent de leurs propres responsabilités et réclament un prix de vertu.
Déjà, faut-il leur rappeler le bon mot de Lénine ? Un capitaliste est capable de vendre lui-même la corde avec laquelle on va le pendre. Ce qui veut dire qu’en régime SLC de libre circulation de tout et de compétition mondiale, tout est vendable si on en tire profit. Déjà on se dema,de qui a eu cette idée folle d’admettre la Chine à l’OMC en 2001, sachant qu’elle n’en respectait aucun critère ? On subodore aisément que c’est parce que le grand capital voulait y exporter et parce que le low cost en provenance d’une Chine, sans foi ni loi sociales, ni environnementales, ni sur quoi que ce soit, ferait baisser les prix et donc les salaires en Occident.
On a même vu les biteries de frimes qui, voulant doper « leur rendement pour l’actionnaire » à court terme, ont délocalisé de la production en Chine, bien que forcé à « un joint venture » avec un patron chinois (un pion du gouvernement totalitaire coco). Ce qui a été drôle, c’est que ledit patron chinetoque s’est ensuite emparé de l’usine sans coup férir. On rappelle aussi que la Chine a gardé ses frontières fermées sauf pour les bagnoles, la chimie, les machines allemandes…
Shien et ses amis des « Market places » ne font jamais que la même chose qu’Amazon, C-discount et toutes les plateformes capitalistes.
Schien profite de la bienveillance de Die Grosse Kommission de l’UE à Bruxelles, qui a décrété, au profit des industries teutonnes, que les colis de moins de 150 euros n’étaient pas l’objet de droits de douane. Rappelons que 150 euros, c’est 10 % d’un SMIC et l’équivalent de 1 000 nouveaux francs. Ce sont donc des volumes et des sommes considérables qui passent de Chine en Europe afin d’épargner les exportations et le mercantilisme tudesques. Bruxelles, en outre, en pince beaucoup pour les bas prix qui mettent en concurrence les travailleurs du monde entier.
Il ne faut pas oublier non plus que, au nom de la libre circulation de tout (capitaux, marchandises, services, armes, drogues, poupées, sex toys et bientôt reins et foies, etc.), on peut exporter tout et n’importe quoi. Pour ce faire, du reste, les pays néolibéraux ont sacrifié leur douane, donc leurs normes, aux bienfaits du marché universel. Schien ne fait que s’y insérer au profit du pouvoir communiste.
Conclusion : la vertueuse et spontanée réaction anti Schien du gouvernement francaoui, c’est du flan, du spectacle, du boniment, du bourrage de mou, du cinéma tant que le pouvoir n’a pas abandonné sa politique néolibérale, qui permet tout au capitalisme, même communiste, et son affection (aux deux sens du terme) pour la Doryphorie. Prions.

Le citoyen atterré par le niveau des politicards actuels

Classé dans : politique — 5 novembre, 2025 @ 9:54

J’ai été silencieux ces derniers temps, car je pondais un nouvel essai et car, surtout, j’étais consterné par les positions des partis politiques qui ne pensent qu’aux élections législatives et pestilentielles. La seule vérité essentielle est cachée aux citoyens, qui, du coup, ne peuvent faire que des mauvais choix faute d’information sérieuse sur la situation. Ils sont largement prêts à faire confiance au RN qui a l’avantage de « n’avoir jamais été essayé. Or, c’est un parti populiste, démagogique et nationaliste, qui est disposé à pactiser avec le grand capital contre le peuple qu’il prétend pourtant défendre. C’est du Trump en barre : se présenter comme le défenseur d’icelui contre « l’establishment » et décider de lois qui vont l’appauvrir au profit du capital et de la marchandisation du monde.
Ce qui est camouflé, c’est que le système socio-économico-politique actuel, que j’ai appelé le SLC néolibéral, est régi par deux lois qui fonctionnent automatiquement via la mise en concurrence de tous contre tous et la libre circulation des capitaux et de toutes les marchandises, y compris les abominables poupées sexuelles de Schien (prononcez Chine), la drogue, les armes, la traite des femmes…
Ces deux lois ou principes de logique de fonctionnement sont, pour la première, celle de Ricardo : pour faire baisser les salaires, il faut diminuer le coût des subsistances des prolos, d’où la course permanent au moins-disant, à l’éphémère, au gadget, à la distinction par l’affichage de ses avoirs, de ses consommations. Et celle du deuxième principe de Carnot : le rendement d’une machine thermique (lire économique) dépend de la différence de température entre la source froide (la concurrence über alles, chère au mercantilisme tudesque) et la source chaude, à savoir les écarts et différences de lois sociales, fiscales, environnementales, syndicales, etc). La machine ne marche bien que s’il existe des différences suffisantes et c’est la raison pour laquelle, l’UE a lancé son élargissement (sans approfondissement) à 10 PECOs (pays de l’Europe centrale et orientale) dès 2004, au grand plaisir des dirigeants fridolins. Mais le SLC, peu à peu, érode les différences en harmonisant (toujours par le bas). Alors les automatismes concurrentiels s’effritent comme on dit en Belgique. C’est pourquoi l’UE voudrait, sous impulsion teutonne, passer à une deuxième vague d’admission (par exemple de l’Ukraine, d’où la logique de va-t-en guerre européens et pro SLC continué alors qu’il est déjà agonisant, notamment pour des raisons climatiques).
Il résulte de ces 2 lois capitalistes (car elles ne sont pas naturelles ou scientifiques en matière sociopolitique) qu’il est rigoureusement impossible à un pays d’être en dehors des normes capitalistes (rappelées sans cesse par les comparaisons truquées du benchmarking européen et mondial) en place, car, automatiquement, il perd en compétitivité par rapport à ses concurrents. C’est du reste ce qui alimente une innovation permanente de nouvelles différences afin de garder un différentiel suffisant de température entre les deux sources du SLC (la concurrence et les écarts de normes ou législations) et qui conduit à la course incessante au moins-disant.
Le premier choix à opérer est donc simple : rester dans le SLC (position non dite de la plupart des politicards francaouis) et doper la compétitivité, ce qui n’a jamais de fin à cause de la concurrence, faire de la croissance qui tue la planète, poursuivre la baisse de tous les coûts sociaux qui entravent la position concurrentielle. Donc rester dans le système et sa logique d’action économique afin de faire comme les autres, comme faisaient les moutons de Panurge, ce qui permet de garder un bon PIB fictif et spéculatif et de tuer l’État-providence ou en sortir, ce qui amènera ipso facto une diminution de 50 % dudit PIB.
Mais l’enjeu n’est pas qu’économique. Il est géopolitique sous différents aspects. Est-ce qu’on veut jouer à la puissance, à la force, à l’isolationnisme ou à l’impérialisme, aux relations bilatérales contre l’internationalisme, comme les USA de Trump, les cocos chinois, l’empereur Poutine, le roitelet Erdogan, la théocratie iranienne, la bureaucrate chleue d’Ursula (3615) ou poursuivre dans le multilatéralisme coopératif de l’ex-ONU ? Est qu’on maintient la démocratie ou est-ce qu’on confie tout à une technocratie mondialiste du marché universel et compétitif ? Bref, est-on pour la guerre de tous contre tous par suite de la raréfaction et du renchérissement des ressources, pour cause de crise climatique ou est-on pour la paix, la négociation, l’égalité entre pays, la coopération ?
Le choix en faveur d’une sortie progressive du SLC implique bien d’autres conséquences : il faut en finir avec le « couple franco-allemand » symbolisé, en 1984, à Douaumont par l’entente cordiale entre le roitelet francisquain Tonton (l’alouette du pâté) et l’énorme taureau de Bavière Kohl (le percheron). Cela rappelle un peu Keynes se prononçant contre le traité de Versailles (au sujet des « réparations » de guerre) tout en se faisant sauter par un bel officier chleu. Il faut retirer à la Fritzie la direction de l’UE et ses traités internationaux de commerce qui favorisent l’industrie tudesque. Il faut aller vers une Europe fédérale et pacifique.
Il faut lutter contre la bilatéralisation d’un monde séparé entre grandes puissances impérialistes et dominatrices. Cela suppose que la France reprenne le flambeau d’un monde multilatéral, coopératif,démocratique, neutraliste, pacifique fondé sur le triptyque liberté, égalité, fraternité et non la cascade liberté, propriété, utilité, responsabilité individuelle. Il faut ramener l’étendard de la liberté guidant les peuples et non le kapital, ses profiteurs et ses sbires plus ou moins politicards ou politicrads. Et on commencera par se déclarer neutre et supprimer l’armée (à transformer en moyen de développement et de coopération), par donner notre droit de veto à l’Onu aux 10 pays non munis dudit veto au Conseil de sécurité.
Il faut prendre la tête d’un mouvement écologique mondial axé sur l’action et non le blablabla, modèle socialo de la COP 21 avec Fabius et Ségolène ! Cela suppose de lutter contre le tout énergies fossiles qui reprend son emprise chez les négateurs du réchauffement climatique.

Haro sur le baudet Mac-Tron

Classé dans : politique — 10 octobre, 2025 @ 11:12

Après la triple faillite de gouvernements choisis par Macronescu, qui se cramponne à sa funeste politique de l’offre, on se dirigerait vers un quatrième gouvernement biscornu (Lecornu Bis, comme l’écrit le Canard enchaîné) en forme de répétition burlesque des volitions d’un Zident mégalo et solitaire (qui vivra verrat). C’est le moment que le monde des politicards et des journaleux (même l’excellent et tolérant Baverez) choisit pour demander la démission de Mac-Tron (mix d’Apple et de Tron, le superman électronique). C’est fantastique que de penser que le changement d’un homme amènerait une possibilité de sortir de la crise actuelle. C’est se raccrocher à une conception de l’histoire fondée sur le rôle des grands hommes enterrés au Panthéon.
Macronescu n’est pas arrivé tout seul au pouvoir. Il a été poussé par la haute administration énarchique, dont il est un parangon, biberonné par des socialiste en peau de lapin et hyperlibéraux comme M. Attali (après Agésilas, hélas, après Attila, hôla, et après Attali, hi hi), soutenu par une presse libérale et aidé par quelques capitaines d’industrie en mal de politicards à leurs ordres. C’est oublier qu’il est aussi inscrit dans une longue lignée de politicards comme Hollande,dit Guimauve le Concurrent ou (le con courant) qui ont sacrifié la France sur l’autel de la « concurrence libre et non faussée » et pour le couple (à la Dubout) franco-allemand. C’est oublier qu’il fait suite à bon nombre de minables ou de salopards (Fiscart-Déteint, ses diamants, ses safaris, ses propriétés en Centre-Afrique données par Bokassa, le francisquain Tonton et prostaatique Tonton, ses 2 ménages, son Rainbow Warrior, ses Irlandais de Vincennes, son toutou du livre blanc européen, le curé Delors, l’escroc Tsarkozy et ses au moins dix affaires pénales, la chiffe molle Hollande).
C’est oublier que le peuple français a été 2 fois grandement spolié de sa souveraineté : en 2007 quand le parlement aux ordres de Tsarkozy (avec sa star cosy) a voté le TCE rejeté par référendum en 2 005) et en 2024 qaund la X Born(é)e a fait passer une loi sur les retraites, contestée par 80 % des Français, avec l’article 49.3. C’est négliger que les gouvernants ont voulu dès 1983 imposer aux Francaouis une politqiue néolibérale dont ils ne voulaient pas (ils sont individualistes mais, en même temps », attachés à l’égalité et à la Justice et à la solidarité), ce qui a fait monter sans cesse le populiste FN-RN.
C’est surtout se méprendre : il ne s’agit pas d’une crise politique attachée à une personne, mais d’une multiple crise structurelle et systémique amenée par 40 ans de politique SLC :
• Mac-Tron n’est que le symbole d’une 5e ripoublique à bout de souffle après sa victoire de 1958. Ce régime qui donne tous les pouvoirs au prince-président et à son administration énarchique, fondé sur un mode de suffrage qui favorisait la bipolarisation, est mort de ses excès. Il n’est pas représentatif, il s’est totalement coupé du peuple, il a donné le pouvoir à une caste issue de l’ENA, caste irresponsable et inamovible qui ne sait que centraliser et normaliser tout en se gavant de privilèges et en étant pléthorique. Ce pouvoir, parce qu’il était absolu et indéboulonnable, a mené une politique SLC de marchandisation du pays dans le grand bain du libre-échange mondialisé. Cette politique a tué la classe moyenne, appauvrie et précarisée, dopé les inégalités, donné les clefs du social au patronat.
• La crise du politique, comme coupure totale entre le peuple et ses représentants, entre le journalisme et l’opinion résulte donc des défauts structurels du régime constitutionnel de 1958. Celui-ci a permis que les politicards et l’énarchie abusent de leur pouvoir. Mac-Tron n’est que le dernier représentant d’un régime agonisant, dont il a a profité sans le créer. S’il a été élu en 2017, c’est que les Francouis voulaient du changement et ont cru, sans pouvoir le savoir à un jean-foutre mégalomane, narcissique, caractériel qu’ils ont muni des pleins pouvoirs donnés par la Constitution. Ils n’ont pas pu anticiper que Mac-Tron ferait encore plus de SLC à contretemps et à contre-courant, car il était déjà subclaquant !
• Ces pleins pouvoirs absolus et indivisibles ont permis la mise en place du SLC, lequel a conduit à une crise socio-économique structurelle, à une crise sociale systémique : l’enfoncement dans le libre-échange compétitif de course incessante au moins-disant. La France était déjà, notamment culturellement, un pays des moins adaptés et adaptables à cette course à la Sisyphe.
• Il faut y ajouter la crise systémique du climat,qui ne peut être combattue que par une politique écologique radicalement contraire à la poursuite du SLC.
• Il faut y comprendre un système mondial de rapports de force, de puissance, d’anti-multilatéralisme, de recul du droit international, etc. C’est ce qui explique l’actuel raidissement et le sauve-qui-peut nationaliste des pays du monde entier et la perdition d’une Europe ouverte à tous les vents mauvais de la mondialisation sans règles.
Donc ce n’est pas le départ de Mac-Tron qui arrangera ces crises. C’est un changement de politique, ce qui passe par une modification radicale du système politique. Un des problèmes est que nos excellences partisanes préfèrent les pestilentielles et surtout conserver pour eux la toute-puissance de la Constitution de la Ve ripoublique. C’est du reste pourquoi, ils adorent la stratégie du combat de personnes au lieu de celle du changement structurel de régime, car celui-ci conditionne la possibilité d’un choix du peuple entre deux axes politiques. Celui de la poursuite dans le SLC mondial, qui mène à la guerre de tous contre tous et à la mort de la planète, et celui du socialisme-fédéralisme intégral qui, hélas, suppose une baisse du PIB de 30 à 40 % du PIB. Ce qui ne veut pas dire une diminution équivalente du pouvoir d’achat des classes populaires, mais celle des super profiteurs du SLC.

Pouvoir ou vouloir d’achat et consumérisme

Classé dans : politique — 7 octobre, 2025 @ 11:16

Le pouvoir d’achat est un mantra, un marronnier des gouvernements néolibéraux pour, faire oublier le véritable problème sociopolitique de toute grande société, celui de la nature et de l’accès au système de consommation. De façon basique,le pouvoir d’achat résulte de la différence entre un revenu de demande solvable et un ensemble de prix de produits achetables. Une première astuce combinarde des gouvernants est de faire disparaître la formation du système des prix derrière le paravent de l’inflation. Un deuxième truc est de noyer le poisson de la formation du système de consommation, comme si le pouvoir d’achat était une simple relation entre un individu libre de choisir ce qu’il veut et une offre parfaitement neutre et désirable. Une troisième manipulation consiste à ne pas faire la différence entre des dépenses pré-engagées, des charges imposées (dites dépenses contraintes) et des achats réellement libres. Reprenons les notions principales dans l’ordre d’importance.
Il faut partir de la consommation, ce qui pose plusieurs questions : nature de l’offre et des offreurs, contexte de décision, genre de motivation degré de liberté, substance et rôle des prix. Les grands distributeurs (réseaux d’hyper et de supermarchés), dont le sémillant Michel Leclerc (23 % de parts de marché) en tête, nous rebattent les oreilles avec l’idée de client-roi et leur rôle d’agent indispensable de la baisse des prix. Les maisons à bas prix (LIDL), de discount, d’e-commerce se disputent le titre du moindre prix. Et maintenant la Chine, avec Shein (qui se prononce shine), vend de la fast fashion en camelote low cost. Ce que ne disent pas ces apôtres du bas prix si soucieux de leur clientèle, c’est que ce sont eux qui créent l’offre et que la souveraineté du client-roi est ainsi fort limitée. Ce qu’ils taisent, c’est qu’ils s’inscrivent sans scrupules dans la course au moins-disant qui caractérise le SLC de libre-échange concurrentiel et de libre circulation de tout partout. Ils occultent que, ainsi, ils font partie des acteurs qui font baisser les prix afin que les salaires puissent diminuer. Qu’alors, il existe des sacrifiés : les ouvriers et les paysans. Ils jouent à la baisse contre les travailleurs et à la hausse (de leurs profits, car les baisses des prix des fournisseurs sont loin d’être totalement répercutées) d’un faux pouvoir d’achat pour les consommateurs. C’est du double jeu caractérisé, du mensonge, de la trumperie sous l’œil bienveillant des autorités gouvernementales qui peuvent se gargariser de la baisse des prix en camouflant la hausse correspondante du chômage. Il est donc clair que les structures et l’organisation du commerce et de la consommation sont des machines de guerre hyperlibérales, mais celées derrière un faux maintien du pouvoir d’achat.
Il faut aussi relativiser beaucoup cette notion de pouvoir d’achat, car, en réalité, il s’agit surtout de vouloir d’achat, de désir. Contrairement au simplisme de la théorie économique libérale, l’acte d’achat revêt de multiples facettes fort loin d’être rationnelles et utilitaires. Acheter, c’est aussi se distinguer, s’afficher comme ayant réussi. C’est pour les moins riches imiter les plus aisés, là encore pour faire croire, en achetant parfois de la contrefaçon chinoise, qu’on fait partie des happy few. L’achat repose beaucoup sur une passion triste, à savoir l’envie que le moindre achat apparemment luxueux calme momentanément, car le sentiment d’injustice perdure. La publicité, ignoble adjuvant du SLC qui doit vendre ce qu’il produit à tire-larigot, compte tenu de la productivité des moyens modernes de fabrication, s’appuie ainsi sur les plus vils instincts et a comme ressort l’imitation, la jalousie et l’envie, qui ne peuvent que faire exploser un jour la cohésion sociale. On ne désire pas seulement un objet satisfaisant un besoin, mais une relation aux autres, hélas souvent d’imitation ou d’envie. De ce fait, la notion de besoin est loin d’être aussi simplette et univoque que celle sur laquelle est fondée la Théorie de l’Équilibre Général (TEG), si chère aux économistes libéraux. Le pouvoir d’achat est bien plus un vouloir d’achat qu’un prétendu pouvoir de clients-rois !
Nous sommes maintenant en mesure de « déconstruire » le mythe du pouvoir d’achat et de la consommation. Le vouloir d’achat est limité par le pouvoir d’achat qui est le moyen de la demande solvable pour satisfaire ses désirs. Le vouloir d’achat est donc caractérisé avant tout par le manque, par le désir inassouvi et frustré. Il en résulte un sentiment d’injustice et un ressentiment contre la société de consommation. Fines mouches, les distributeurs s’engouffrent pour combler le manque avec des ersatz, comme une marâtre qui donne une tétine à son bébé plutôt que son sein. Le désir inaccompli se voit substituer, par le système de consommation, des moyens de satisfaire ses faims de façon illusoire et même nocive : de la malbouffe, de la camelote, de la contrefaçon, du frelaté, du toc clinquant mais peu durable. Cela cache que le système des prix et de la consommation est incapable de subvenir aux besoins, même essentiels, d’une bonne partie de la population. La grande distribution est la complice de ce travestissement des besoins réels en moyens de substitution et de profit du capital qui envahit tous les lieux où peut se dégager une rentabilité. C’est pourquoi les gouvernants la laissent tranquille et favorisent toujours le rendement financier, y compris contre l’emploi. Au passage, est sous-estimé qu’il y a des dépenses pré-engagées (tous les abonnements,par exemple à l’énergie et aux télécommunications,les assurances) et des contraintes, celles qui résultent de la conformation aux standards et au style de vie de la société qui exerce une pression de conformité impossible à éviter. Le problème est que si les marchandises manufacturées ont vu leur cout de revient s’abaisser, les dépenses engagées ont énormément augmenté (il y en a de plus en plus toujours plus coûteuses (par exemple les mutuelles de santé sur lesquelles l’État transfère des charges indues), de même que les dépenses contraintes. Le pouvoir d’achat disponible pour satisfaire le vouloir a donc vu sa part régresser de façon très importante. D’où un ressentiment croissant.
Mais pourquoi, donc nos gouvernants et autres puissants institués dans le néolibéralisme SLC veulent-ils nous faire croire à la hausse incessante du pouvoir d’achat malgré l’inflation, en cachant les mécanismes des prix et l’organisation utilitaire de la consommation ? C’est pour nous cacher les vrais ressorts de la logique libérale : la course au moins-disant grâce à la mise en concurrence de tous par tous via la libre circulation de tout.
Que peut-on faire contre cette exploitation éhontée des besoins humains, notamment de celui de se distinguer, d’avoir une identité particulière, d’être reconnu ; toutes choses dont une aggravation se trouve dans la généralisation de l’individualisme. Celui-ci pousse chacun à essayer de sortir d’une masse indifférenciée (voir Ortéga y Gasset).
Dans le court terme et sans froisser Bruxelles, on peut :
• Dresser une liste de normes substantielles et obligatoires pour les produits : qualité, durabilité, réparabilité, non-dangerosité ; écologiques (usage de l’eau, produits chimiques nocifs, atteintes aux forêts et à la nature) ; sociales (travail d’enfants ou forcé, protection sociale, existence d’un syndicalisme libre, niveau des salaires, droit du travail, égalité femmes/hommes) ; les produits contrevenants sont soit interdits soit font l’objet d’une taxe compensatrice des différences.
• Par voie de conséquence, restaurer les contrôles en douane et donc muscler celle-ci qui a été jetée aux oubliettes pour cause de libre circulation de tout.
• Rogner les ailes de la pub, des relations publiques et de la com : les dépenses correspondantes sont à prendre sur le bénéfice après impôts sur les sociétés et non prises comme charges dans le compte d’exploitation.
• Revoir les taux de TVA ; par exemple 25 % sur les produits low cost à considérer non comme essentiels, mais comme cheval de Troie de la logique du moins-disant et de la nocivité sur la santé (donc souvent des produits transformés et trafiqués pour doper le goût et la durée ; cela vise la malbouffe)). 5 % sur les produits de nécessité, mais durables et sains et souvent plus chers. Soyons des incitateurs à la Tirole pour favoriser le commerce hors SLC. Détaxons,par exemple, les activités des AMAP et des coopératives de consommation. Détaxons aussi les réseaux de vente de produits d’occasion, tel Le Bon coin..
• Taxer les petits colis importés et la mode très éphémère, du genre Shein, donc répudier la règle UE de ne pas taxer en dessous de 150 euros.
• Obliger à la présence d’un représentant des associations de consommateurs, des petits paysans et de l’État dans les prétendues négociations entre centrales d’achats et fournisseurs. Donc vers une loi Egalim 4 ! Interdire les centrales d’achats à l’étranger comme celle de Leclerc en Belgique.
• Instaurer une taxe kilométrique en fonction des distances parcourues par les produits ; interdire l’importation de produits hors saison ou les taxer fortement.
Dans le long terme,le problème est culturel et psychosociologique : il faut se débarrasser des actuels rapports aux objets et relations aux personnes. C’est un processus de très longue haleine, qui passe par une réforme des contenus et des méthodes de formation. Il y faut aussi la mise en place d’alternatives structurelles et institutionnelles anti SLC. Par exemple, les coopératives et mutuelles doivent avoir un statut assuré et être favorisées, notamment fiscalement et juridiquement. Il y faudra un changement de régime politique et de politiques.
On peut commencer de faire bouger les lignes à moyen terme,par exemple, en :
• Créant des réseaux d’échanges de biens et de services entre voisins, par exemple de DVD, CD, livres, d’outils de bricolage ou jardinage ou entretien de maisons ou de logements. Ou des ateliers de réparation. Le tout étant assisté par une monnaie locale d’échange, un SEL.
• Revalorisant le travail : polyvalence,usage des moyens informatiques modernes, plus de responsabilité au sein de groupes autonomes, plus de relations sociales et de travail…
• Suscitant des fêtes locales ou entre voisins au lieu d’acheter des moyens neufs de distraction ou d’aller au cinéma ou au théâtre.
• Créant des petites coopératives de consommation, des AMAP, des petits commerces, des ateliers d’artisanat, etc.

Hiérarchies, inégalités, mérite

Classé dans : politique — 6 octobre, 2025 @ 9:32

L’actuelle marchandisation du monde avec le SLC néolibéral triomphant s’accompagne d’une hiératisation des individus et des fonctions, d’une extension des inégalités et le tout est justifié, légitimé, par une conception trompeuse et univoque du mérite.
Les anciennes sociétés, certes, étaient inégalitaires et hiérarchisées sans doute bien plus que la société capitaliste actuelle. Mais cela continue et, ce qui a changé, pas forcément en bien, c’est le système de justification de l’ordre existant, de l’institué en actualité de service et présent . Les hiérarchies d’antan étaient fondées sur la volonté divine, dont les prêtres avaient le secret pour le mettre au service des puissants, sur la force et la violence des vainqueurs par les armes, sur les rangs et les états sociaux, voire les castes, sur les traditions, sur le racisme colonialiste.
Une autre légitimation de la hiérarchie se trouvait dans l’interdépendance, et en même temps, l’inégalité des fonctions, de sorte que toute activité demeurait indispensable à l’ensemble sociétal. C’est dit, notamment, par l’idéologie des 3 fonctions, que l’on trouve chez Platon, celle des prêtres (la tête, la pensée), les guerriers (le cœur, le courage), les producteurs et commerçants (le ventre, les appétits, les intérêts matériels, l’utilité). Cette idéologie fonctionnaliste fut théorisée par Dumézil et annonce la solidarité mécanique de Durkheim : toutes les fonctions sont unies par le même but, à savoir contribuer à la vie de la société, sont interdépendantes, indissolublement liées et, donc, se valent du point de vue de la totalité. Cette solidarité, de fait entre individus et par rapport à la société, a donné lieu à l’idée de dette sociale, chère aux solidaristes de l’époque radicale cassoulet en France.
Cette idée de la dette de la société envers chaque personne, qui a justifié notamment les assurances sociales, renverse malheureusement la perspective proudhonienne où, au contraire, c’est l’individu qui a une dette vis-à-vis de la société où il a été socialisé et qui lui a procuré les moyens de sa destinée grâce à la coopération sociale et à l’héritage des anciens (dont la langue et la culture), dont chacun a profité, ce qui hypothéqué sa propre production. C’est pourquoi Proudhon était hostile aux droits d’auteur, car il considérait que la connaissance, la littérature, les techniques étaient des œuvres collectives ayant donné les moyens nécessaires à l’invention individuelle. C’était déjà une position fortement anti-individualiste, contraire à la valeur princeps des sociétés pro SLC, à savoir l’individu.
Eh bien, dans le SLC, la hiérarchie par l’interdépendance et l’inégalité des fonctions, n’existe plus. Seul le prétendu mérite justifie les inégalités. Reste cependant, les ressorts de toute domination instituée comme pérenne. La hiérarchie est à la fois simple à comprendre et respecter et fort utile.
La hiérarchie donne une valeur, un sens à chaque place dans l’échelle sociale. Place le plus souvent médiocre, mais assurée, ce qui stabilise toute l’échelle. La hiérarchie est efficace psychologiquement : même tout en bas de la société, j’ai une valeur, une dignité. Je peux envier celui du dessus et mépriser celui d’en-dessous. Même si je suis tout en bas de l’échelle (un paria, un égoutier, un OS), je peux mépriser l’émigré ou mon épouse ou mon chien. Et je ne suis pas vraiment responsable de ma situation puisque je suis placé là, en bas, par la société qui me confirme ainsi mon utilité sociale. La hiérarchie permet aux dominants de récompenser leurs féaux et donne à chacun l’espoir de pouvoir grimper dans l’échelle sociale. C’est ainsi un mobile d’adhésion du plus grand nombre à l’ordre établi. La hiérarchie permet de bien payer les fidèles compradores tout en exploitant pour pas cher leurs serviteurs. On voit aisément qu’un tel système est simple et facile à comprendre et relève alors aisément de l’ordre immuable des choses vu qu’on la constate en tous temps et en tous lieux.
Eh bien, sans le comprendre ni en mesurer les conséquences, le néolibéralisme a cassé cette solidarité en quelque sorte organique, institutionnelle, constitutionnelle. Car, il a tout refondé sur la « tyrannie du mérite individuel (Michael Sandel). Mine de rien, toute la légitimité des places repose désormais sur la seule responsabilité individuelle : tu est en bas, car tu as été incapable d’assumer la responsabilité de progresser. CQFD.
En effet, ce mérite, comme la francisque de Mitterrand, est à 2 tranchants : il donne aux gagnants le droit de diriger et aux perdants le devoir de se soumettre. Le mérite flatte l’orgueil de celui qui est en haut et rabaisse la qualité de celui qui est en bas, car il n’a pas réussi dans la concurrence sociale.
Or, le mérite, pour être légitime, exige au moins trois choses : la reconnaissance par tous de la validité de son critère, l’égalité des chances et une morale collective du bien consistant à reconnaître l’égale dignité de tout un chacun et, donc, de reconnaître sa valeur quelle que soit sa position sociale. Et il devient alors facile de comprendre que ces 3 exigences sont tout à fait problématiques dans le monde actuel SLC.
L’actuel critère du mérite en ce monde concurrentiel et individualiste est la réussite matérielle, la satisfaction de son bien-être, de ses besoins la reconnaissance sociale de sa singularité. C’est un critère individuel qui nie tous les apports collectifs. C’est un critère matérialiste, utilitariste et hédoniste, quantitatif, monétaire et narcissique. Il se résume à la richesse, à l’avoir individuel comme signe de la valeur personnelle. Il est très loin d’être reconnu, encore moins admis, par la majorité de toutes les communautés ou cultures, de toutes les personnes, de toutes les religions, de toutes les sociétés.
La France méritocratique, sur le critère du diplôme (critère encore plus discutable), se distingue, certes moins que les USA, comme pays où l’égalité des chances n’est qu’une promesse fallacieuse, tant la promotion sociale y est difficile et l’héritage prégnant. Un diplôme des « séminaires de l’aristocratie » (les Grandes écoles) vous y procure un passeport et des passe-droits pour la vie, un droit à l’avancement automatique. Et c’est encore pire pour « la noblesse d’État » issue de l’énarchie. On sait que la destruction du système d’enseignement, qui est pourtant un bien commun indispensable pour l’égalité des chances, y largement responsable du blocage de l’ascension sociale dont l’escalier a été saboté exprès pour favoriser les familles puissantes ou très instruites.
Enfin, l’égale dignité de chaque personne, de chaque travailleur, sa valeur personnelle, son identité particulière ont été jetées aux oubliettes par la culture individualiste, compétitive, narcissique et égoïste, matérialiste et hédoniste véhiculée par le néolibéralisme. Tout étant devenu marchandise, à commencer par le travail réduit à sa force productive (Marx) ou à son utilité comme production de valeur commerciale (néolibéralisme), la dignité vaut bien moins que la richesse ostensible, notamment celle des 0,1 % ou de « la classe de loisirs » de Veblen.
Nos libéraux entonnent des louanges pour le travail et le travailleur. Leur solution, c’est le « travailler plus pour gagner plus », les heures supplémentaires détaxées. C’est une ânerie qui vide les caisses de la sécu, qui limite les embauches, qui amène à surproduire pour abaisser le prix des consommations (et du travail) par la baisse des coûts unitaires de production, alors que la planète est déjà entrain d’agoniser. Bref, c’est une solution qui maintient le modèle indéfendable du SLC et de sa course,façon tonneau des Danaïdes ou rocher de Sisyphe, au moins-disant. Que peut-on faire pour combattre cette marchandisation du monde ?
1) Revaloriser la dignité et la liberté du travail et du travailleur
Actuellement, le travail, que l’on achète le moins cher possible et que l’on va chercher dans les pires dictatures ou les pays les plus pauvres du monde, n’est qu’un coût, une variable d’ajustement, bref une marchandise et, du coup, le travailleur aussi. Les libéraux ne se préoccupent que de mieux le payer (travailler plus pour gagner plus). Or, Proudhon nous avait déjà dit qu’avant de le rémunérer davantage, il fallait augmenter sa valeur (polyvalence, appel à la compétence, à la créativité, à l’initiative…). E il fallait aussi que le contrat de travail soit vraiment équilibré, synallagmatique entre deux acteurs totalement libres de leurs décisions et de leurs actes.Ilfallait qu’il soit mutuel, passé entre deux êtres d’égale dignité. C’est ce que le néolibéralisme s’est échiné à torpiller. Afin de rendre le travailleur individualisé, lisez atomisé, totalement dépendant des « offreurs de travail ».Belle inversion de la réalité, car l’offreur, c’est le travailleur et le demandeur, c’est le patron ! Il nous faut donc redonner au travail sa valeur et sa dignité, ce qui passe par restituer aux travailleurs des moyens d’équilibration des rapports de force afin qu’ils puissent se défendre contre un patronat qui applique la loi automatique de la baisse des coûts de production via la compétitivité. D’où les réformes suivantes, à titre d’exemples, pouvant être immédiates et restant dans la souveraineté française
• Abolir toutes les révisions (sous Hollande-Macron-El Khomri) du code du travail qui ont amenuisé les droits des travailleurs et laminé les syndicats à des fins néolibérales. Elles ont aussi donné un maximum de pouvoirs dérégulés aux entreprises au nom de la liberté d’entreprendre et de la course à la compétitivité. Supprimer enfin le « lien de subordination » et le remplacer par une relation de coopération ! Ce qui implique d’améliorer sans cesse les conditions de travail, l’organisation, de développer des relations de coopération, de communication, d’échange en lieu et place d’une hiérarchie figée et pesante de commandement vertical et descendant.
• Reconnaître que les travailleurs sont des parties prenantes essentielles dans les entreprises en leur donnant 50 % de droits de participation dans les conseils d’administration ou de surveillance (mieux que la « bestimmung » tudesque) des sociétés anonymes ou des SARL. Leur redonner le droit d’autogérer leur sécurité sociale, leur chômage en tant que partenaires social. Leur donner, via les associations de consommateurs, une participation dans les négociations entre centrales d’achats et fournisseurs.
• Supprimer tout de qui transforme le travail en utilité marchande, en calcul de rentabilité, en Harpagon, ce qui est faire du travailleur un simple comptable de ses revenus et un complice de son exploitation : heures supplémentaires, détaxées ou non, intéressement, primes, rémunérations variables, paiement aux pièces retraite par capitalisation, assurance santé via l’entreprise au lieu de pouvoir choisir sa vraie mutuelle. Supprimer la rupture conventionnelle.
• Interdire toutes les « plateformes » (du genre Uber) qui violent le code du travail, détruisent le droit éponyme et transforment les travailleurs en esclaves libres !
2) Restaurer l’égalité des chances. Dans ce domaine la variable principale d’action est le système de formation. Mais on y trouve aussi,et c’est essentiel, les processus de carrière, de sélection-évaluation et de recrutement :
• Le système de formation doit être ouvert gratuitement à tous, en tant que bien commun et instrument de justice sociale. Ses finalités sont de donner à chacun les moyens de développer au maximum on potentiel et de s’approprier des connaissances en faisant un esprit libre, critique et novateur. Donc, de se distancer de l’institué pour participer à des combats et des structures contre-instituantes. Il faut supprimer les coupures entre les différentes formes de formation et les différents moments de façon à pouvoir offrir une grande variété de possibilités de formation et des passerelles de réorientation à tout moment de la vie professionnelle. Dans ce but, le pays doit envisager sereinement une augmentation continue des dépenses de formation, au lieu de mégoter pour réserver ses bienfaits à quelques-uns et de favoriser sans cesse l’enseignement privé et onéreux. N’y a-t’il pas des dépenses inutiles comme celles des armées ou de l’entretien de l’énarchie et d’une caste de hauts fonctionnaires centralisateurs et normalisateurs ?
• Les processus de carrière doivent être largement ouverts mis sur le même plan sans privilège pour les prétendues Grandes écoles ou les universités prestigieuses (genre de la « heavy ligue) aux USA ou d’Oxford en G-B) ou pour les fils de (les donateurs et les anciens élèves d’Harvard ?). Formation initiale et continue, apprentissage ou formation professionnelle (IUT, par exemple, ou lycée professionnel) et formation générale, sont à organiser en passerelles égales en droits et en valeur sociale ? Cela fait supprimer les « voies royales ».
• L’accès aux plus hautes fonctions relève d’au moins deux parcours : celui du rang, de l’expérience, de la compétence acquise dans l’action, celui de la reconnaissance, après évaluation et validation des capacités, de la valeur professionnelle réelle d’un diplômé. Les processus d’évaluation doivent être externes aux organisations et indépendants comme appartenance à un réseau fédéré de spécialistes du contrôle des compétences et capacités.

5 ans de zonzon pour Tsarkozy

Classé dans : politique — 27 septembre, 2025 @ 8:44

Le Tribunal correctionnel de partis a condamné Tsarkozy à 5 ans de taule avec exécution provisoire en attendant la fin d’une procédure d’appel. Natürlich, les baveux et la droite crient au scandale. Les socialos en peau de lapin gardent de Conrad le silence prudent. Car il s’agit de l’avenir de toute la corporation politicarde.
Les baveux prétendent que rien n’a été prouvé et que, notamment, les charges de corruption, de trucage d’une élection, de financement illégal d’une campagne électorale ont été abandonnées faute de preuves. Ils arguent aussi (façon la Marine du RN) que l’exécution provisoire tue le droit de recours à une deuxième instance de juridiction pour faire appel.
Certes, il n’y a pas de preuve. Quelle découverte, car Tsarkozy avait tous les moyens de ne pas se trahir, notamment en confiant les basses besognes à des sbires et féaux à la Guéant et Hortefeux (d’où la seule incrimination, celle d’association de malfaiteurs). C’est le b a ba chez les mafieux. Les baveux oublient que Tsarkozy a plus de 10 casseroles au cul. Considérons que les 5 ans, c’est pour l’ensemble de son œuvre, comme à Cannes, à Venise ou à Berlin, puisque c’est du cinéma. Considérons que l’absence de preuves formelles, alors que l’intéressé a tout fait pour ne pas en laisser, est compensé par la réponse à la question simple ; à qui profite le crime ? Considérons que s’il n’est pas coupable dans l’affaire Kadhafi, il l’est pour tout ce qu’il a fait et qu’on ne sait pas. Cela, c’est de la morale, ce dont se réclame le peuple, alors que les baveux veulent du respect d’un droit formel. Et qui avait promis de débarrasser le pavé de la racaille ? Eh bien, c’est fait.
Rappelons que l’affaire remonte à avant l’élection de 2007, soit plus de 18 ans. Qu’est-ce 5 ans de trou par rapport à 18 ans de vie peinarde avec sa star cosy, laquelle du reste rigolait, pensant peut-être qu’elle allait pouvoir forniquer en paix quand son Jules serait au ballon ?
Les politicards devraient se demander pourquoi c’est une cour ordinaire qui juge et pas la CJR ? Élémentaire, dear Watson : c’est que la CJR est une cour bidon, une trumperie créée pour exonérer les politicards de leurs responsabilités. Car, les requins ne se bouffent pas entre eux !
Des bitons (je ne dis plus couillons, car c’est machiste) imaginent que Macronescu pourrait gracier Tsarkozy ! C’est stupide, car alors Mac-Tron couperait encore plus le peuple de sa maigre confiance en la Justice.Le peuplepesnerait encore plus un pour tous, tous pourris.
Gageons que l’on trouvera une solution pour que Tsarko n’atterrisse pas en zonzon, comme Bolsonaro au Brésil. Le violon, c’est sévère et inefficace. Il aurait mieux valu 3 mois de pilori en place publique (celle de la république ou de la nation) avec jets possibles de tomates avariées et d’œufs pourris… La punition est surement injuste, car non fondée en droit formel,mais elle est moralement juste car jamais un Zident n’a autant magouillé que Tsarko, même Fiscart-Déteint, avec ses diamants et son copinage (don de terres et de safaris à l’éléphant, trafics de diams, terres et affaires pour son clan), n’en avait pas fait autant.

Le chaos mondial

Classé dans : politique — 21 septembre, 2025 @ 8:42

On assiste, hélas largement impuissants et en colère, à la destruction de Gaza avec l’appui de Trump et de son administration, à l’agression sans fin de l’Ukraine par un Poutine bien aimé deTrump, aux manœuvres de Xi contre Taïwan. On voit les dictatures birmanes, de Kim en Corée du nord, sans problème aux yeux du reste du monde.On observe aussi ; la terrible guerre au Soudan, le bordel en Haïti, les massacres en RDC et en Éthiopie. La théocratie iranienne se porte encore très bien, comme la kleptocratie algérienne ou les talibans afghans. Bref du deux poids deux mesures comme caractéristique essentielle du monde occidental de plus en plus honni. Bref encore, l’ONU ne sert plus à rien, le droit international est mort, le multilatéralisme passé par pertes et profits. Ne règne plus que l’autoritarisme, la force brute, la violence, le chantage, la menace. Les démocratures, les populismes, les régimes illibéraux, les nationalismes grimpent en flèche avec des droites extrêmes en progression constante. Les démocraties ne sont plus représentatives. Le racisme anti immigration explose. Le climat est devenu fou. On est dans le struggle for life et le chacun pour soi.
Les citoyens sont en train d’assister en direct à la fin du monde vécu depuis l’avènement du capitalisme. En effet, le néolibéralisme pro SLC, avec la domination occidentale qui le propageait et assurait son emprise, est en fin de course. En même temps, la na ture se rebiffe contre les effets « anthropocèniques » de sa surexploitation. Naturellement ces événements entraînent des soubresauts et des réactions, tant des victimes du naufrage, que de ses bénéficiaires. Ce qui est de plus en plus aggravé par la raréfaction et le renchérissement des ressources par suite du changement climatique.
Les victimes ont peur, sont déboussolées, réclament des protections et des garanties.C’est pourquoi elles se replient sur les religions du salut ou du nirvana pour pas cher et pourquoi elles exigent des gouvernants forts. D’où la profusion de politicards, qui instrumentalisent leur détresse, alors qu’ils sont fort loin d’avoir des solutions, En fait, ils ne veulent que le pouvoir, mais les citoyens trompés par leurs prédécesseurs, leur font confiance au nom du ridicule : on ne les a pas encore essayés. Ces politicrads exploitent aussi un réflexe de défense quelque peu raciste contre la mise en danger de leur culture par trop d’émigrants.
Ce chaos est entretenu et renforcé par deux phénomènes. Nous avons, d’une part, l’accroissement des rivalités et des conflits pour cause de pertes de ressources de plus en plus convoitées parce que de plus en plus rares. La lutte pour la maîtrise de l’amont des fleuves est d’ores et déjà engagée partout sur la planète.
D’autre part, on constate l’effondrement du fer de lance de l’Occident, à savoir l’agonie du SLC néolibéral dominé par les USA,qui a ruiné les classes moyennes, mis les systèmes sociaux en concurrence et démesurément enrichi les multinationales et les 0,01 % des populations. Les puissants et les politicards néolibéraux à leur service et tous ceux qui profitent de ce système-monde, dont le centre (et ses proches alliés comme la Doryphorie et l’UE mercantile) domine et exploite les périphéries, ont compris qu’il leur restait peu de temps pour continuer la fête. Alors, ils se raidissent, deviennent autoritaires et répressifs, sombrent dans la démocrature afin de faire durer un peu plus un système moribond. Cela est facilité par les menées idiotes de petits chefs voulant montrer leurs muscles et profiter de l’apocalypse qui menace. Vous y voyez des Poutine, des Ayatollahs, du Xi. Par action réaction, les deux adversaires montent aux extrêmes,ce qui accélère la perdition du système et la mise en place du chaos. On peut craindre le pire.

Autorité et pouvoir

Classé dans : politique — 21 septembre, 2025 @ 8:41

Nos gouvernants s’étonnent de ce que les « figures d’autorité » (flics, pompiers, instituteurs, maires, politiciens, etc) ne soient plus respectées. C’est pourtant tout à fait normal quand les grands responsables ont remplacé la légitimité par la légalité, la justice par l’ordre, l’écoute de la population par les sondages et la communication sur les réseaux sociaux, l’autorité par le pouvoir et la responsabilité par l’automaticité. Nos gouvernants ignorent les différences entre autorité et pouvoir, celui-ci, étant en plus rabattu sur la force et la violence répressives. C’est, notamment, parce que l’on n’enseigne pas beaucoup la philosophie politique à l’ENA. Mais c’est aussi parce que c’est plus difficile de réfléchir que d’appliquer un modèle technocratique et peu démocratique et car c’est bien plus facile de commander que de susciter le respect. Pourquoi perdre son temps dans des débats et de la « pédagogie » alors qu’à l’ENA ou dans les autres grandes écoles, on nous a appris qu’on était les meilleurs et qu’on méritait de diriger le vulgum pecus ? Et puis, on dispose de la maison Royco-Poulaga pour nous défendre et imposer notre ordre public. Fouchtra, l’État de droit, c’est nous ! Circulez, il n’y a rien à voir,car nous avons été élus.
Rappelons que l’autorité procède d’en bas, qu’elle est pour ce dernier reconnaissance (Weber) du droit de commander, qu’elle est ainsi source de légitimité. Le pouvoir n’est que de la force et de la ruse (Machiavel). Il vient d’en haut et impose l’obéissance au lieu de la reconnaissance. Le pouvoir est force d’exécution matérielle,puissance d’action. L’autorité, elle, est signification, motivation, inspiration spiritualité guidant les pratiques sociales. Elle repose sur la confiance et le respect, notamment des engagements pris, des promesses faites. Elle se mérite et, bien sûr, les politiciens actuels en ont sapé les bases. Ce léger oubli montre bien que, toute honte bue, les dirigeants du monde d’aujourd’hui sont dans l’autoritarisme, lisez la force brute, matérielle camouflée en légalité et couverte par des arguments d’autorité (la légalité, la science, l’opinion générale). Cela omet en outre que la légitimité repose sur trois critères : la représentativité des élus et, aussi, que ceux-ci recherchent l’intérêt général et le bien public pour toute la communauté de destin politique et non pour une partie de la population, à savoir maintenant, les puissants économiques néolibéraux et pro SLC. Et, enfin sur le respect de la morale collective fondée sur la dignité des humains et des communautés culturelles.
En outre, nous sommes non seulement légaux (lire légitimes), mais encore dans certains pays et dans l’UE, nous sommes irresponsables car l’économie fonctionne toute seule et automatiquement. Un modèle économique hyperlibéral de « concurrence libre et non faussée », « d’économie sociale de marché », a été constitutionnalisé tout exprès pour ce faire. Et c’est le meilleur dans le « meilleur des mondes possibles, comme disait Pangloss, disciple de Leibniz . C’est l’ordo-libéralisme tudesque. Cela signifie qu’il n’y a qu’un seul comportement économico-social qui est admis (vive le libéralisme), à savoir la concurrence über alles, et que, en outre, cela est institutionnel, donc, hyper durable, car c’est gravé dans le marbre légal de la Constitution. Une solution rapide serait d’interdire aux gouvernants d’utiliser les réseaux sociaux à des fins politiques Le long terme se trouve dans la mise en place du fédéralisme intégral.

La menace russe et poutinienne

Classé dans : politique — 16 septembre, 2025 @ 9:45

Poutine a su détourner les armes nucléaires à son profit. De moyen de dissuasion, elles sont, dans ses pattes mégalomanes, devenues des instruments de menace. Et cela marche, car les « parcelles molles » qui dirigent l’UE au profit de la Doryphorie et du SLC néolibéral, font dans leur froc et surtout sont divisées comme jamais en matière de réaction à l’impérialisme guerrier d’un Poutine qui n’a trouvé que cela pour se maintenir au pouvoir.
Naturellement, en réfléchissant 20 seconces, les excellences européennes auraient dû voir toute de suite que la menace russe n’est qu’un bluff, un chantage à la peur, du flan, comme celle de Croûte-chef (l’empire était déjà fort décadent) ayant installé des têtes nucléaires à Cuba. M.Poutine ne croit qu’aux rapports de force et il voulait en installer un contre l’UE, qu’il savait vulnérable, car incapable de s’unir et de se défendre après 30 ans de mercantilisme chleu et de soumission à l’OTAN de l’oncle Sam (suffit). Et Trump a changé la donne en sa faveur en forçant l’UE à payer elle-même sa défense et en faisant des mamours à Poutine qui,sans doute, le tient par les couilles (affaire Epstein et prêts à l’immobilier trumpien) ! Maintenant,Trump, exige de l’UE qu’elle taxe la Chine ,qui importe du pétrole russe, et arrête d’acheter du gaz à Gazprom si elle veut être aidé à soutenir l’Ukraine. Gageons que l’UE va s’agenouiller.
On a le regret de voir que seul Macronescu a un peu de clairvoyance dans l’UE, mais qu’il s’en tiendra aux discours, car il ne peut rien dans une Europe complétement doryphorienne et car la France, ruinée, a perdu toute crédibilité. La France avait échangé un soutien à l’Allemagne contre la bienveillance d’icelle au sujet de ses déficits chroniques sans voir qu’ainsi les Boches la tenaient dans une illusion de « couple franco-allemand » du genre pâté d’alouette : un énorme taureau de Bavière (Kohl) contre le roitelet prostaatique et francisquain Tonton. « En même temps », à bas bruit et en douce, les dirigeants Fritz (dont die grosse Angela à la Krupp à d’Essen) tuaient tous les avantages comparatifs de la France, dont l’énergie nucléaire.
Donc, dès l’invasion, l’UE aurait dû envoyer des armes et des troupes en Ukraine, en sachant que la menace nucléaire n’était que du bluff, tant les risques étaient grands. Et quand Poutine envoie des drones sur la Pologne, celle-ci devrait illico expédier des troupes dans le Donbass. Sinon, ce ne sont que des ridicules paroles verbales qui sont renvoyées à la Russie, laquelle, rappelons-le, ne connaît que la puissance.
Certes, la Russie dispose de bombinettes atomiques et tactiques (pas l’UE) pour faire peur. Mais elle ne saurait s’en servir, car cela amènerait une escalade bien trop dangereuse pour que la Chine suive. Ce qui manque aux dirigeants de l’UE, c’est une comprenette géostratégique allant au-delà du mercantilisme tudesque. Prions.

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