les armes de la critique

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Présentation du blog

Classé dans : Non classé — 27 juin, 2009 @ 8:50

Le présent blog vise à réfléchir aux événements et questions d’actualité présentés par les faits et discours politiques ou économiques. Il émane d’un socialiste libertaire déjà bien rassis (65 ans), ex-militant syndical (CFDT puis CGT), chroniqueur au Monde Libertaire, intervenant dans http:/divergences.be. Il s’agit de décrypter les choses et d’en dégager la ligne générale derrière les discours plus ou moins mensongers et les pratiques réelles. L’auteur s’appuie sur sur une dizaine d’ouvrages de sciences sociales qu’il a pondus (sans succès) et sur sa bonne vieille expérience d’homme engagé. Le blog reprend  la vieille idée de Marx: substituer à la critique par les armes, les armes de la critique. tant pis si ses propos finiront dans la « critique rongeuse des souris ». L’auteur est un vieux disciple de Proudhon.

Le mouvement « woke »

Classé dans : politique — 30 novembre, 2023 @ 12:14

Ce mouvement est parti des USA et est en train d’envahir l’Europe. Il convient de rappeler son origine et son contenu.

a) A l’origine Au commencement, se trouve partiellement une réinterprétation de la « french theory », notamment des œuvres de Foucault et de Lyotard, Deleuze, puis de Derrida. Ces œuvres, pour aller vite en grossissant le trait, ont introduit la relativité des pensées, des cultures, invalidé les critères de vérité absolue, montré que les « grands récits » (je dirai plutôt les idéologies ou les discours comme le marxisme, la science, le libéralisme, etc.) étaient sujets à caution, comme les catégories de pensée qui ne sont que des construits sociaux, que le pouvoir était partout et pas seulement du côté de la domination politique, que la communication était problématique par suite des flous du langage et de l’incommunicabilité des cultures, que les institutions, les discours, les justifications devaient être « déconstruits », mis à l’épreuve de la validité de leur sens, souvent caché en vue de la domination. A cette grande position de mise en alerte contre les vérités affichées et les discours tenus par les puissants et inscrits dans les institutions de la domination établie, il convient de rajouter l’extension incessante et indéfinie des droits de l’homme. Dans l’expansion de l’individualisme, libéral, les démocraties sont devenues pluralistes et ont admis à la fois le droit à la différence pour tout un chacun et la reconnaissance des cultures ou communautés particulières, notamment celles issues des peuples originaires spoliés par l’Occident. Cela s’est traduit en « multiculturalisme » au Canada, c’est-à-dire en coexistence juxtaposée de communautés de culture différente. Puis, on est allé, ce qui est le cas des USA, jusqu’au communautarisme de séparation, qui se transforme aisément en face à face de cultures supposées antagonistes. Ce qui a été particulièrement visé, c’est l’universalisme qui affirme que ce qui unit l’humanité passe au bien au-delà des différences secondaires comme la « race », l’ethnie, la culture, le genre, la sexualité, la religion. Ce qui a été mis au premier plan c’est l’identité de chacun et de chaque groupement ou communauté. Las, l’universalisme s’est souvent dégradé, notamment en France, en discours de la république une et indivisible, de la souveraineté absolue sans prise en compte des différences communautaires, même pas l’existence de langues autres que la nationale, et d’une laïcité allant au-delà de la neutralité de l’Etat à l’égard des religions. Enfin, le « wokisme » se nourrit aisément des pratiques honteuses et abominables de l’Occident à partir de 1492 (« découverte » de l’Amérique par Colomb, puis massacre des Indiens tant d’Amérique du Sud que du Nord), esclavage et traite des Noirs, colonialisme, conversions et travaux forcés, exploitation éhontée des ressources des vaincus, apartheid, lois Jim Crow et ségrégation, guerres de l’opium, destruction des industries locales (comme le coton indien), etc. Cela continue aujourd’hui sous forme de discriminations en tout genre et d’inégalités astronomiques, de destructions de l’environnement par les pétroliers et les exploitations de forêts et des océans. L’Occident a installé pendant au moins 4 siècles une domination qu’il est facile d’attribuer à un racisme blanc intrinsèque et indéniable. Ce racisme se perpétue et se transforme en structures inconscientes de l’esprit humain (au sens de Lévi-Strauss) ou en système général de telle sorte que tout blanc est raciste par appartenance à cette culture systémique de la domination par la race.

B) Le contenu du wokisme ou ses idées-forces Le colonialisme infecte toujours la domination de la « blanchitude », pourtant fragile, en tant que système général de racisme régissant les inégalités sociales. Cette blanchitude est « fragile » et pour en éradiquer la prédominance, il faut momentanément exercer un « essentialisme stratégique » (car la race n’existant pas, il est indu de s’en servir contre l’adversaire sauf à titre stratégique et provisoire). Cet essentialisme finit par prôner la séparation des races afin d’endurcir les communautés dans leur combat contre « le privilège blanc ». Il est bon aussi que les Blancs se séparent car leur résistance aguerrira les autres en endurcissant la fragile blanchitude. Il est impossible à quelqu’un de l’extérieur de comprendre « le point de vue » d’une personne « racisée », identifiée par son appartenance à une communauté identitaire ; un Blanc ne peut pas comprendre un Noir, ni, encore moins le représenter (ce qui interdit de faire jouer un rôle identitaire par un acteur qui n’est pas dans le groupe d’appartenance). La race est une construction sociale pour dénigrer, dominer, exploiter mais elle n’existe pas (la génétique l’a prouvé). En réalité, le discriminé n’est que racisé en ce sens qu’on le fait appartenir à une race imaginaire et fictive ; la race blanche n’existe que comme système de domination et comme intériorisation du racisme par les Blancs même à leur insu. La domination est ancestrale et il faut annuler (cancel culture) toutes ses manifestations comme dans les statues érigées pour des nuisibles de l’histoire (comme Colbert, principal auteur du « Code Noir » sous Louis XIV), à tout le moins une notice explicative doit décrire le personnage, son action dans son contexte. La domination occidentale est fondée sur un racisme de supériorité de la race blanche sur toutes les autres. Cette domination n’est pas explicable par la supériorité de l’armement mais par la libido dominandi permanente et intrinsèque de la race blanche. Les identités personnelles ou groupales sont multiples : je puis être « en même temps » noir, américain, de sexe féminin, handicapé, gay, etc. Donc l’approche de mon positionnement doit être « intersectionnelle », les discriminations se renforçant les unes les autres. Un autre sens de l’intersectionnalité est que les problèmes de discrimination ne peuvent pas être découpés en rondelles et isolés les uns des autres. La liberté d’expression doit être enlevée à ceux qui ne sont pas habilités à parler au nom du groupe identitaire d’appartenance et à tous ceux qui véhiculent des vies négatives sur les groupes discriminés. Il faut lutter contre les « appropriations culturelles » qui consistent pour la domination blanche dont le « racisme est systémique » à s’emparer d’éléments culturels des communautés dominées (comme un plat, un vêtement, une musique, une plante médicinale).

c) Les apories ou insuffisances de la théorie « woke » Cette pensée, qui, comme toute idéologie, contient des parts fort importantes de vérités constatées sinon elle ne serait pas crédible, fonctionne sur des manques importants. • Elle amalgame trop ce qui relève de la domination fondée sur la race (qui existe du point de vue épigénétique, mais le racisme, lui, va bien au-delà de ce constat en transformant une maigre différence en infériorité essentialiste) et la domination tout court (libido dominandi, volonté de pillage, d’esclavagiser, etc.) que l’histoire fait rencontrer dans toutes les civilisations. Elle manque de profondeur historique en ignorant des dominations qui furent bien réelles et non blanches : celle de la « Sublime porte » ottomane, des Gengis Khan et autres Tamerlan, des Incas et autres Aztèques sur leur population (ce qui explique en partie pourquoi les conquistadors ont abattu aussi facilement ces empires), du Japon contre d’autres peuples asiatiques, etc. Elle oublie les racismes de royaumes de Noirs ou d’Arabes et l’esclavage qui va avec bien avant la traite occidentale. Elle rabat la domination capitaliste sur la raciale alors que bien des colonisations se firent pour l’exploitation économique et pas pour la race blanche, le racisme et la religion étant utilisés pour justifier ladite colonisation. Elle prétend que la supériorité de l’armement occidental n’explique pas sa domination des Blancs. Elle devrait alors se poser la question de savoir ce qu’aurait fait, par exemple, la civilisation arabo-musulmane si elle avait eu la supériorité de l’armement lors du siège de Vienne ? On voit aujourd’hui ce que fait la Chine (ou la Birmanie) à ses populations musulmanes. L’Occident a pu coloniser et dominer par suite de la supériorité de sa technologie car les peuples colonisés se sont souvent encroûtés sous la férule d’idéologies ou de religions qui, s’estimant parfaites, ont stérilisé les progrès possibles (notamment la Chine) ; par exemple, les Ottomans ont refusé l’imprimerie pour empêcher que leurs peuples s’ouvrent à d’autres conceptions. Ce qui a fait aussi le succès de l’Occident, ce fut sa diversité et les conflits entre nations ou religions et la concurrence commerciale. • La théorie woke prend trop aisément le chemin de la facilité intellectuelle ou psychologique. Son argumentation relève plus de l’idéologie politique que de la connaissance scientifique soumise à l’épreuve de la falsifiabilité. Certes, l’intention est bonne nécessaire : prendre la défense des communautés discriminées, marginalisées, exploitées, dominées pour de mauvaises raisons. Du reste, une des raisons essentielles desdites discriminations réside dans le système économique libéral ou néolibéral qui est hiérarchique et inégalitaire par construction ; il exploite et domine tout le monde, à commencer par les ouvriers blancs (rappelons-nous leur effroyable misère au 19ème siècle). Et, naturellement, ceux qui sont en base de l’échelle (ceux sans qualification, ne parlant pas la langue, isolés, racisés, etc.) sont les plus exploités. Mais ce n’est pas seulement ni surtout pour leur race : c’est parce que ce sont les plus démunis contre la violence du système capitaliste. Bref, le wokisme passe la lutte des classes par pertes et profits, de même que la concurrence mondialisée qui exploite encore plus les plus faibles (songeons aux ateliers de couture au Bengladesh travaillant pour les multinationales occidentales). N’oublions pas les monarchies pétrolières et gazières qui importent des Philippins ou des Noirs pour en faire des quasi-esclaves ! Le wokisme, fondé sur la défense des communautés singulières, minore le fait que cette division (des intérêts, des valeurs, des situations) entraîne une énorme difficulté pour unir le maximum de gens et de groupes contre la domination tant capitaliste que culturelle du monde occidental. Il rend un énorme service au désordre institué en facilitant sa stratégie, celle du diviser pour régner. Pendant qu’on s’occupe de son identité particulière, on oublie la lutte contre le système libéralo-capitaliste. Le wokisme conduit à la séparation des racisés alors que la mixité, le travail en commun coopératif, la communication permettrait de lutter ensemble contre la domination occidentalo-néolibérale. Le wokisme attire facilement ceux qui n’ont guère d’estime de soi mais qui, en ralliant le mouvement, peuvent projeter leurs propres manques sur un autre indéfini mais prégnant : le racisme systémique qui les a discriminés. C’est un processus psychologique pourtant bien connu. Mais c’est de bonne guerre et il n’est pas le premier mouvement à en abuser. C’est tellement plus commode que de rendre l’autre responsable de sa situation. Il n’en reste pas moins que la domination et l’exploitation, quelles que soient leurs raisons, doivent être déconstruites et combattues. Il est bien de commencer par la domination occidentale qui, enfin, est actuellement de plus en plus montrée du doigt et abandonnée ; hélas pas toujours pour de bonnes raisons.

Macronescu persévère

Classé dans : politique — 28 novembre, 2023 @ 11:49

Le Zident n’a pas abandonné son projet de mise de la France aux normes du SLC mondial et de l’ordo-libéralisme tudesque. Cela se voit dans l’actuelle position de son gouvernement de béni-oui-oui sans envergure envers l’assurance chômage. Cela montre deux aspects :
• L’économie néolibérale qui doit faire baisser « quoi qu’il en coûte » les charges du pays qui l’entravent dans sa course à la compétitivité. Il faut trouver des sous pour financer le kapital sensé les investir dans une économie concurrentielle mondialisée. Mais oui, mais c’est bien sûr : il reste du pognon à grapiller sur les chômeurs. Notre auteur érotique favori, à savoir Le Maire (du palais), a eu une idée géniale : il faut enlever aux plus de 55 ans leur abominable privilège du droit à 27 mois de chômedu au lieu de 18. L’assurance chômage a déjà été ratiboisée par Macronescu, mais il faut remettre l’affaire en chantier, lequel ne sera jamais Borné. Le mieux serait de mettre le financement du chômedu dans le budget de l’Etat ou de la sécu ; comme cela, on le ferait aisément passer à coups de 49.3. Merdre, comme dit UBU, il y a un problème : normalement l’assurance chômage relève aussi des accords entre partenaires sociaux, qui payent la chose. On se souvient de ce que l’escroc Tsarkozy (au moins une diza ine de casseroles au cul) avait fusionné Pôle emploi (étatique) avec l’UINEDIC (partenaires sociaux), ce qui a permis de faire payer la part de l’Etat dans la prise en charge du chômedu par les assurés sociaux eux-mêmes ; super, environ 3 milliards d’économie (surtout les salaires « des conseillers »).
• Il se trouve que les partenaires sociaux (hors CGT et CFE-CGC) venaient de trouver un nouvel accord. Eh bien le gouvernement vient de le suspendre car il le trouve insuffisant. Le mieux, aux yeux de Macronescu, serait de supprimer ces abominables empêcheurs de légiférer et de piquer le pognon en rond que sont ces abominables syndicats et partenaires sociaux. Il a commencé de le faire dès 2018 en méprisant les corps intermédiaires (collectivités locales rançonnées et privées de la taxe d’habitation, remplacée par des dotations à condition qu’elles soient soumises aux politiques gouvernementales). Las, la Constitution lui interdit de les faire disparaître. Macronescu aime bien discuter à condition d’être le seul à tenir le crachoir comme dans le » grand débat » post Gilets jaunes. Comme tout PDG (n’est-il pas celui de la « Start Up nation » ?), il adore les kommissions (rappelons-nous le mot de Clemenceau : quand je veux enterrer un problème, je nomme une commission) qui doivent faire des propositions (comme celles sur le climat) mais je garde mon Kant à soi car j’ai Descartes pour l’avenir : il décide de tout, tout seul, il balance des « ballons d’essai », il court-circuite ses ministres et son administration. en seule instance ce qu’il retiendra. Fait du prince ripoublicain élu. Macronescu rêve de diriger une démocrature où le parlement est purement croupion afin de sauver les apparences de la légitimité démocratique. Maintenant, il prend la température et le pouls du peuple en allant sur le terrain, en faisant monter maints sondages (payés par les contribuables), en consultant des « humoristes » et la douairière Trognon. Il se montre partout (après avoir fait nettoyer le terrain), s’exprime tout le temps, fait du buzz, occupe tous les terrains pour dorer son image. Mais, au contraire de Fiscart Déteint, il ne joue pas du piano à bretelles. Cela nous manque, ça nous manque…
En fait, pour diriger un pays très centralisé et aux institutions peu démocratiques (comme le mode de suffrage), c’est simple : il suffit d’éliminer la parole de toute opposition même seulement potentielle, de supprimer tous les interlocuteurs munis d’une parcelle de pouvoir (corps intermédiaires), de réprimer toute contestation (qualifiée de terroriste et d’antisémite ou raciste) et de tenir très serrés les cordons de la bourse afin d’asphyxier les autres acteurs de pouvoir. C’est donc une dictature molle enrichie d’un sourire carnassier et Ultra Brite. Pour régner, il suffit de disposer de comptables (l’énarchie de Bercy), de flics, de juges aux ordres, de pantins au parlement, d’alliés peu regardants (les 15 % votant Renaissance) et de culot.

Protestantisme luthérien et Islam

Classé dans : politique — 28 novembre, 2023 @ 10:20

Les gouvernants teutons sont en général du dernier bien avec la Turquie. Pendant la guerre de 14-18, ils avaient obtenu la collaboration de ce pays, ce qui a valu à la Turquie le démantèlement de son empire exigé par le traité de Sèvres en 1920 après la défaite de l’Allemagne. En 1915, les Allemands du Kaiser aidèrent la Turquie dans le génocide des Arméniens. En 39-48, rebelote, les dirigeants nazis ont voulu soulever le monde-arabo-musulman, sous domination anglaise, contre les alliés. On se souvient de ce que le grand mufti de Jérusalem était un chaud partisan d’Hitler qui lui avait promis l’éradication des Juifs de Palestine. Pendant la reconstruction d’après-guerre et au nom des besoins de main d’œuvre liés à la mise en place de l’ordo-libéralisme et du SLC, l’Allemagne a importé des travailleurs turcs en veux-tu en voilà. L’Allemagne s’est battue comme un beau diable pour l’admission de la Turquie dans l’UE ; raté.
D’où l’utilité de se demander pourquoi la Doryphorie a un tel tropisme pro Turquie, pays devenu hyper musulman sous la houlette du frère éponyme Erdogan ? Elémentaire, my dear Watson. Ces deux pays sont imprégnés par des religions similaires.
A part en Bavière catholique, l’Allemagne est dominée par le protestantisme luthérien (comme du reste en Europe du Nord, ce qui explique quelques « affinités électives »). Ce protestantisme développe une conception individualiste qui consiste en ce que chacun, via sa lecture personnelle de la Bible, se développe tout seul lui-même (« la bildung »). Chacun se concentre sur soi et sa famille et obéit au gouvernement quel qu’il soit sans se détourner de sa lecture. Du reste, Luther avait soutenu les princes et féodaux allemands contre la révolte paysanne guidée par Thomas Munzer, zigouillé avec la bénédiction dudit Luther. Le luthérianisme n’a rien à dire non plus sur le régime économique du pays. Luther était encore plus antisémite que le catholicisme. Certes, le luthérianisme a fini par s’organiser en Eglise, mais il s’agit plus d’une coordination que d’une centralisation. Les relations de base entre ouailles et pasteur restent privilégiées. Bref, nous sommes devant une illustration parfaite du chacun pour soi et Dieu pour tous, ce qui est la base même du SLC. En outre, il n’est guère coûteux d’entrer dans cette religion.
Islam signifie soumission à Dieu, ce qui vaut soumission au pouvoir si celui-ci est musulman comme du temps du Califat de la « Sublime porte ». C’est aussi une interprétation individuelle du texte sacré, à savoir le Coran, qui prévaut. Dans le sunnisme, il n’y a pas d’Eglise organisée et ce sont les croyants qui cooptent les imams (pas dans le chiisme théocratique) qui reste fondé sur l’interprétation personnelle des textes religieux. Il est très facile de devenir musulman car il suffit de prononcer la profession de foi et il n’est pas coûteux d’y rester (observer les 4 autres « piliers de l’islam). Cependant, il demeure un aspect communautaire dans l’Oumma qui regroupe tous les croyants. L’Islam est un universalisme individualiste et identitaire-communautariste, différence sensible avec le luthérianisme. Il reste néanmoins fort individualiste et étranger à toute critique du pouvoir politique et du régime économique.
On observera aussi que les imams sont des entrepreneurs de religion très dynamiques alors que les pasteurs, repus et bénéficiant d’un impôt étatique qui les finance, sont peu offensifs. C’est pourquoi l’individualisme musulman, aggravé par un sentiment de discrimination, progresse. Oremus.

Il n’y a plus d’hommes d’Etat en France (et en Europe)

Classé dans : politique — 25 novembre, 2023 @ 9:25

Qu’est-ce qu’un homme d’Etat ? C’est une personne qui se soucie avant tout de la destinée de la communauté politique qu’il doit impulser (et non diriger tout seul), de l’intérêt général, du bien commun et de la cohésion sociale durable. Il s’occupe ainsi du politique à long terme et non de la politique politicienne de court terme. C’est donc tout le contraire du narcissique Macronescu préoccupé par sa seule image, tout de suite, maintenant et dans l’histoire, axé sur son auto-pub et sa com. Un homme d’Etat sait s’entourer de gens qui l’aident et qui savent le contredire sans craindre d’être virés. Il opte pour la compétence et non la servilité.
Or, aujourd’hui ces capacités n’existent plus ; on n’a que des Dard-Malin, des petits-choses, des clientélistes, des opportunistes, des affairistes, des manipulateurs, des comptables, voire des dingues comme à LFI, des agités comme Tsarkozy, des spécialistes de la blague comme Hollande. Why ? Pour deux grandes raisons :
• L’échelle inégalitaire de perroquets
Le système politique francaoui est une hiérarchie au somment de laquelle trône un Zident, élu au suffrage universel, tout-puissant mais qui naturellement a besoin de relais pour exécuter ses 4 volontés. Par construction, le Zident a tendance alors à recruter des individus serviles et surtout qui lui paraissent inférieurs afin qu’ils ne puissent pas le contester. C’est une façon irrationnelle de vérifier sa puissance sans se mettre en danger. Il s’entoure de médiocres afin de faire passer ses vues pour incontestables. Et la banalité, la médiocrité, le suivisme, l’obéissance servile, etc. descendent toute l’échelle de perroquets car tout petit chef, lui aussi, s’entoure de béni-oui-oui à son service. Plus on descend dans la hiérarchie, plus les subordonnés au rang supérieur deviennent nuls. C’est largement inévitable dans tout système de hiérarchie inégalitaire par construction. C’est du reste pourquoi, ce ne sont pas les meilleurs qui grimpent car ils sont barrés par les plus mauvais qui sont d’autant plus jaloux que l’intelligence des meilleurs insulte leur bassesse. Pour éviter d’être confronté à sa nullité, il suffit d’écarter meilleur que soi. Pour grimper, il faut être plus servile que les autres, plus rusé, plus apte à la vilénie. Rien, donc, ne garantit dans un tel système que le Zident élu soit un vrai chef d’Etat. Cela peut être une nullité super diplômée comme Guimauve le Concurrent, à savoir le plat Hollande (diplômé d’HEC, de Sciences Po et de l’ENA sans se rendre compte qu’il recevait le même sacrement sous 3 espèces !). C’est pourquoi il a nourri dans son sein le serpent qui allait l’éliminer, à savoir Macronescu aussi imbécile diplômé que lui mais plus rusé. Nous avons donc maintenant un Zident omnipotent et, qui plus est, se pense omniscient. Le narcissisme étant aux commandes, la propension à nommer sous soi plus nul que soi s’aggrave et dégringole de l’échelle de perroquet avec une vitesse accélérée.
• La fin de l’instruction critique
En outre, comme disait Noe devenu alcoolique après l’affaire de l’arche et du déluge, nous savons que notre système éducatif et d’instruction a été foutu en l’air pour cause de néolibéralisme (on a fait des enseignants des formateurs à bas prix et sans vocation). Ce système ne vise plus à former tout le monde jusqu’au maximum de ses capacités, il ne vise plus à former des personnes aptes à raisonner par elles-mêmes, dotées d’esprit critique, de goût pour la réflexion et la création. Il usine des techniciens, des bureaucrates, des reproducteurs de normes, des obéissants, des esprits comptables (gouvernance par les chiffres), bref des nuls. Il ne cherche qu’à sélectionner, non les plus innovants, mais les plus aptes à être formatés et à obéir bêtement. C’est le seul but des « séminaires de l’aristocratie » (Proudhon) : faire émerger, afin de justifier une fausse méritocratie comme justification du droit à diriger, les plus diplômés, fussent-ils concrètement idiots. Clemenceau disait que si les Allemands voulaient perdre la guerre, il suffisait qu’ils créent une école polytechnique. Ils ne l’ont pas fait mais la France s’est dotée de l’ENA, encore pire car sans connaissances scientifiques et motivée uniquement par les petits enjeux de pouvoir. La conséquence est une hypercentralisation et une normalisation sans fin car les médiocres bureaucrates veulent contrôler que rien ne leur échappe et car, pour eux, tout esprit libre et créatif est un danger pour leur train-train familier. Comme, évidemment, cela descend toute la chaîne de commandement, on finit par avoir une société bloquée sur le moins-disant intellectuel dans tous les domaines.
Sur ces entrefaites, il se trouve qu’en outre les chauds partisans du SLC ont réussi à phagocyter le système d’enseignement (partout mais surtout ses étages supérieurs méritocratiques) pour formater tous les esprits à la louange du néolibéralisme. De ce fait, toutes nos pseudo-élites sont des zélateurs du SLC pour la bonne raison qu’ils n’ont rien appris d’autre et qu’ils sont incapables, faute de formation critique, d’en percevoir les lacunes, les apories, les âneries, les mensonges et les oublis volontaires. Bravo, formatage et hégémonie culturelle assurés.
C’est en partie ce qui explique que la France jacobine ne peut évoluer que grâce à des révolutions. Oremus.

Proverbe : ce sont les meilleurs qui partent en premier

Classé dans : politique — 24 novembre, 2023 @ 11:59

La longévité de Delors (en barre), plus de 95 ans et père de Martine à Lille, dite la maire-emptoire, confirme l’adage. Cet ancien big chief de die grosse Kommission Européenne disait toujours que l’Europe c’était la paix et promettait sans cesse une Europe sociale que l’on n’a jamais vue. Ce fut un des grands promoteurs de l’UE hyperlibérale anglo-saxonne et ordo-libérale tudesque (avec le parachutiste Schumann et le vendeur de Cognac Monnet (de singe) stipendié par la CIA) qui a mis le SLC en place en Europe sous couvert de paix et de prospérité. Natürlich, on n’a eu ni l’une ni l’autre mais la concurrence sauvage et la course perpétuelle au moins-disant. On a obtenu aussi la pax fridolina dans l’UE devenue l’hinterland et le lebens raum de la Doryphorie. Toutes les décisions de la Kommission, aujourd’hui dirigée par une Teutonne pur jus (3615, Ursula von der Leyen ; ainsi von von les petites marionnettes), favorisent les Tudesques (la dernière est l’interdiction, pour cause de non-réutilisabilité, des boîtes en petit bois des camemberts, afin sans doute de tuer les IGP francaouis au profit de la boustifaille schleue).
Tout cela est une conséquence directe de la philosophie du « doux commerce » mercantiliste qui anime l’UE depuis le livre blanc (1986 sous Delors), le traité de Maastricht de 1992, puis le TCE refusé en France en 2005 et remis par Tsarkozy en 2008.
Ainsi, s’est construire une Europe ultralibérale axée sur la concurrence absolue. Evidemment, ses thuriféraires, Fiscart Dé »tient en tête, né à Koblenz, ne nous ont pas dit que l’envers de la concurrence sans règles sociales ou fiscales ou environnementales communes conduisait à la concentration et à la lutte commerciale de tous contre tous. Et la lutte commerciale de type mercantiliste mène rapidement à la division puis à la guerre. Cette Europe-là est devenue un magma confédéral (une union pour le seul but économique) de nations en concurrence, ce qui, naturellement, a conduit aux nationalismes et aux populismes, à l’accès au pouvoir des droites de plus en plus extrêmes (Hongrie, Italie, Pologne et maintenant Pays-Bas). C’est aussi, afin de satisfaire le Kapital, surtout le boche privé de natalité, assoiffé de main-d’œuvre low cost, une porte grande ouverte à toutes les immigrations sans limites et sans contrôle, ce qui a pour effet de créer des réactivations hostiles des racismes les plus grossiers. Si l’UE continue dans ce style, dont la Fridolie est la grande gagnante, on peut prédire son éclatement façon Brexit. Nos dirigeants européens et nationaux ont voulu le beurre, l’argent du beurre et la crémière ou le crémier sans mesurer, ni anticiper, que toute action suscite une réaction, que la marmite sans soupape finit par exploser. Ils ont voulu tout avoir et tout de suite en se foutant des peuples considérés comme idiots et manipulables. Mais, ils se sont quand même assurés que lesdits peuples ne pourraient rien changer aux règles de l’UE (c’est le sens anti démocratique caché du TCE, des règles idiotes de prise de décision dans l’UE et du rôle impuissant donné au parlement européen), ce qui force les opposants à préférer la sortie à l’entrisme (rester à l’intérieur pour modifier lesdites règles hyper libérales et commerciales). Nous y sommes. Oremus.

Be awoke, réveillez-vous, Macronescu dixit

Classé dans : politique — 23 novembre, 2023 @ 12:13

Cela y est : Macronescu, le narcissique, a pété les plombs et a demandé aux minables, feignasses Francaouis de se réveiller pour aller occuper les merveilleux emplois actuellement sans candidats, sauf les clandestins. C’est super que de récupérer ainsi le mouvement US dit WOKE, éveillez-vous, soyez conscients de ce que vous être exploité, méprisé, colonisé, dominé, racisé dans ce monde occidental pourri et toujours capitaliste, raciste et colonial.
On remarque aussitôt que la rhétorique moralisatrice de Macronescu renoue avec celle de la droite la plus extrême qui a toujours stigmatisé les chômeurs et autres assistés et prôné une ascèse du travail comme panacée à tous les maux, l’oisiveté étant la mère de tous les vices. C’est une morale de dame patronnesse et de patron puritain et paternaliste, de partisan de l’ordre comme Adolf Thiers auquel Macronescu va finir par ressembler.
Que cette leçon soir reprise par un socialiste rocardien, fan du vicieux DSK, par un type quasiment né avec un cuiller d’argent dans la bouche, un jeune homme courageux qui s’est dépucelé par une dame d’expérience (genre Harold et Maud et Gabrielle Russier poursuivie, pour la même raison, sous Pompidur, condamnée et suicidée) plutôt que de le faire avec une jeune fille de son âge, un hyper diplômé mais sans bon sens ni « common decency », ne manque pas d’amuser.
Le Zident, comme tout politicard soucieux d’échapper à ses responsabilités dans la mise en place d’un monde hyper libéral surexploitant le travail grâce à un mécanisme automatique de course au moins-disant, renvoie la balle aux Francaouis, aux individus sans s’interroger le moins du monde sur le cadre socio-économique en place. Il ne s’inquiète pas des conditions de travail, des rémunérations car travailler « quoiqu’il en coûte » pour le capital, c’est toujours mieux que d’être « assisté », comme dit le Veau-Quiet, si proche des vues de Macronescu et à droite toute. Suggérons-lui d’en revenir au travail forcé, ce sera plus simple et plus clair.
Puis, sentant enfin le terrain glissant, Macronescu a étendu le propos aux patrons qui devraient eux aussi se réveiller, puis à la société tout entière. Bref, tout le monde est responsable du « bordel ambiant » actuel, sauf le Zident et sa politique de l’offre et du ruissellement alors qu’il suffit de traverser la rue pour trouver un emploi et un logement sous les ponts.
Cela se confirme : le Zident virevolte, fait volte-face, tourbillonne, Vallse, dit n’importe quoi à brûle- pourpoint le tout pour manifester sa présence car tout ce qu’il dit est vite oublié, voire méprisé, ce qui e pousse à recracher dans le bassinet comme une machine à sous. Comme, dans les sphères internationales, sa parole vaut peanuts, il se défoule en France, par exemple en invitant tout seul 50enfants palestiniens dans les hôpitaux francaouis. L’essentiel est de faire parler de lui en surprenant tout le monde. Las, l’astuce est éculée. Oremus.

La tuerie de Crépol

Classé dans : politique — 21 novembre, 2023 @ 10:21

Nos politicards, poussés au cul par les baveux et l’indignation publique, s’indignent de l’attaque sauvage d’une petite fête dans un bled tranquille. Or, ce n’est que la conséquence prévisible et renouvelable sans fin, d’un « ensauvagement » du pays. Pour en comprendre les raisons profondes et de long terme, il faudrait que lesdits politicards s’interrogent sur la nature de la politique qu’ils poursuivent depuis plus de 30 ans. Il faudrait qu’ils cessent de zieuter le paysage à partir de leur guidon de court-terme et de prochaine réélection visée afin d’obtenir un bon fauteuil et une sinécure bien payée. Ils verraient alors, mais ce serait culpabilisant et reconnaître ses fautes, 3 grands motifs à cet « ensauvagement ».
• Les effets négatifs du SLC (système libéralo-capitaliste) et de sa culture sous-jacente. L’Europe a imité les USA, pays fondé sur la violence, l’extermination, le racisme, l’individualisme forcené en se lançant dans la course au moins-disant du SLC. L’individualisme y règne, la compétition y est la règle, ce qui, naturellement, engendre la « guerre de tous contre tous » chère à Hobbes (la plupart des saloperies idéologiques de justification du SLC viennent des Anglo-Saxons : Locke, Mandeville, Spencer, etc.) ; l’autre y est vu comme un rival, un obstacle à ses désirs et à ses intérêts, finalement comme un ennemi à abattre ou éliminer du jeu. Le bonheur par la consommation matérielle y est érigé en dogme car cela est nécessaire pour vendre et faire des profits, ce qui est attisé par la publicité. Las, cette jouissance n’est permise qu’à ceux dont les revenus et la richesse permettent une consommation qui plus est ostentatoire. Ce qui ne peut que susciter l’envie de ceux qui n’ont pas de demande « solvable ». Nous avons déjà là deux solides raisons de la mise en place d’une société de violence structurelle. Mais ce n’est pas tout. Il s’y ajoute un effet frustration car, avec l’éducation actuelle modèle Dr Spock et l’individualisme, les gens sont devenus incapables de réfréner leurs envies.
• Les propagandistes du SLC ont « en même temps », comme dirait leur thuriféraire francaoui, Macronescu, inventé « le communautarisme ». C’est-à-dire la coexistence de communautés séparées au nom des droits de l’homme. Naturellement, ce qui est simple juxtaposition côte à côte ne tarde pas à devenir opposition face à face comme l’a vu Gérard Collomb. Et, pour les tenants du SLC, c’est tant mieux. Cela permet de diviser pour régner. Et surtout, pendant que chacun se concentre sur sa petite communauté particulière, il ne s’occupe pas de l’intérêt général de la communauté globale de destin, à savoir la communauté politique instituée dans la très longue durée. C’est pourquoi le droitdel’hommisme européen ne cesse d’inventer des particularismes à respecter. La notion, centrale de ce communautarisme, c’est le respect qui est dû à chaque membre de la communauté. C’est sous ce prétexte que sont intervenus sans doute les assaillants de Crépol qui savaient d’avance qu’ils seraient refusés à la fête (car il fallait y être inscrit et payer un petit droit d’entrer), ce qu’ils avaient par anticipation transformé en racisme irrespectueux de leur identité singulière et c’est pourquoi ils s’étaient munis de couteaux et avaient envisagé un carnage pour se venger. Ce qui est devenu naturellement un des moteurs de l’identité communautaire qui a pour conséquence de tuer tout ce qui est commun.
• Enfin, il ne faut pas oublier que le SLC, c’est aussi la mort du politique comme destinée commune d’une communauté politique sur son territoire. Le politique, en tant que recherche de l’intérêt général, définition de lois légitimes communes et unifiantes, de recherche de la cohésion sociale, etc. a été jeté aux orties au profit d’une « gouvernance » (par les nombres, comptable, statistique) contre le gouvernement. Il fallait effacer nation et territoire pour installer l’universalisme du marché sans frontières. Quand il n’y a que de la politique politicarde, en lieu et place du politique, alors le commun disparaît et s’installent toutes les fractures sociales possibles, ce qui, évidemment, nourrit un individualisme forcené et, in fine, la lutte de tous contre tous, à la fois individuelle et communautaire.
On comprend alors pourquoi les politicards courent après les événements et font du buzz et de la com. au lieu de regarder leurs responsabilités dans l’état du monde qu’ils ont eux-mêmes crées. Comme le francisquain Tonton (heureuse combinaison de francisque et de François), il ne faut pas soulever le Tapie de peur que son envers vous renvoie votre image de grand profiteur d’un monde déliquescent. Et pourvu que ça doure, comme disait Mme Laetitia, la mère de la Paille Au Nez Buonaparte. Eh bien, justement cela ne peut pas durer et le SLC est moribond même si Macronescu ne le sait pas encore.

QUELLE POLITIQUE MIGRATOIRE ?

Classé dans : politique — 20 novembre, 2023 @ 10:29

Actuellement, nous payons l’absence pendant plus de 30 ans de tout projet politique envers l’immigration importée et nous assistons à un horrible clientélisme électoral pour arriver à en sortir une. Les politicards cherchent uniquement des alliés, du rassemblement autour d’un projet qui serait à la fois riquiqui et droitier afin de récolter une majorité à l’Assemblée nationale. Quant à l’intérêt général à long terme du pays, la question ne sera pas posée. Du reste et en outre, il n’a pas été affichée une analyse sérieuse de la situation actuelle aux yeux du grand public qui est donc abandonné à son ressenti, voire son ressentiment.
Quelle est la situation que, sans doute nos politicards n’ignorent pas mais ils ne veulent pas faire de vague ni fâcher les faux amis qui nous achètent des avions et des armes et nous vendent du pétrole ou du gaz, qui nous refient leurs radicaux, qui nous exportent leurs imams fondamentalistes et rigoristes ? Les vannes de l’entrée dans le pays sont ouvertes en grand et sans contrôle sérieux : immigration de travail, regroupement familial sans limites, mariages forcés à l’étranger pour acquérir la nationalité française, aberration de la double nationalité, flux de clandestins, droit d’asile inefficient, communautarisme galopant, ghettos et zones de non-droit ou territoires perdus de la République, expansion des trafics, notamment de drogue, pour financer les extrémistes religieux. Nous avons, après des flux, non régulés et importants depuis 30 ans, un stock de 6 à 8 millions de gens qui, au nom de leur religion, refusent les lois de la République et refusent de se comporter comme le veut notre culture laïque, neutre, pluraliste et tolérante, d’où des incivilités grandissantes (harcèlement d’homos, refus de serrer la main des femmes, contestation du contenu des enseignements d’histoire ou de sciences naturelles ou de philo, tags, paroles et actes antisémites, etc.). L’Europe est une passoire et a adopté des règles droitdel’hommistes hyper permissives et la France n’ayant plus de douane, ni de contrôle des passages aux frontières internes de l’UE (Schengen) doit largement laisser passer.
La question à résoudre ne relève pas du racisme, d’une « religiophobie », d’un refus ou d’un dénigrement des autres cultures. Elle est de sauver notre culture : supériorité et respect de la loi humaine, immanente, décidée par un parlement dans un Etat de droit, neutralité du politique par rapport à toute religion (laïcité), égalité femme/homme, droit à la différence (des genres, des pratiques sexuelles, des conceptions ou idées, des pratiques), liberté dans les espaces privés-domestiques ou civils-culturels, cohésion sociale assurée par le respect des valeurs civiques-politiques égales pour tous (liberté d’expression et de manifestation, primat de la concertation et de la négociation, respect des autres, tolérance des idées et projets alternatifs, recherche du consensus, respect de la loi légitime, libertés de religion et de culture limitées aux espaces domestiques et civils, hors espaces publics, etc.). Or, c’est tout cela qui est actuellement contesté de plus en plus par le stock issu de l’immigration et de plus en plus par les jeunes de 3ème et même 4ème génération.
Que faire, qu’édicter pour remonter la pente et sauver notre culture sociale et politique ? Il nous faut distinguer un fondamentalisme « d’atmosphère » (islamisme, traditionalisme catho, sectes évangéliques, popes radicaux manipulés par Poutine, Hébraïques orthodoxes, etc.). Celui-ci relève d’un stock d’immigrés, plus ou moins séparatistes, et de leurs descendants. Plus un fondamentalisme importé, c’est-à-dire un flux immigrationniste permanent qui vient alimenter et renouveler le communautarisme du stock.
A) Traiter Le stock ; comme le fondamentalisme islamique est le plus nombreux et actif, nous allons nous concentrer sur lui mais il ne faut pas oublier que les mesures proposées concernent tous les rigorismes cultuels et prosélytes. Les idées ci-dessous énoncées ne sont que partielles et dites à titre d’exemples.
• Faire respecter les principes de la laïcité, à savoir la neutralité de l’espace public-civique ; par exemple, dans les écoles, les bâtiments publics comme les Mairies ou les administrations, les casernes, etc. Ce qui suppose des règles légales formelles d’interdiction (voile, abaya, qamis, burquini, croix, Kipas, papillotes, grands chapeaux noirs, soutanes, barbes rituelles, prières dans la rue ou dans les locaux publics ou de travail, etc. et sanctions administratives et pénales effectives. Ne subventionner aucun culte ; attention aux entreprises dites culturelles qui camouflent une emprise cultuelle, ce qui implique une autorisation d’ouverture après contrôle sévère des instigateurs du projet, des financements, des communautés visées.
• Contrôler le contenu des prônes religieux ; ils doivent être enregistrés et une copie envoyée à un organe de vérification ad hoc. Itou pour tous les moyens de propagande et de prosélytisme comme les livres, les DVD, les médias, les réseaux sociaux, etc. Il n’y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté.
• Refuser et empêcher toute ingérence extérieure : financements de structures, d’associations, manipulations d’imams ou de tout entrepreneur de religion quelle qu’elle soit, de propagande, emprise politique sur les ressortissants par les pays d’origine (voir actuellement les emprises de la Turquie, du Maroc, de l’Algérie, Russie, etc.).
• Sanctionner sévèrement toutes les incivilités (par exemple exclusion d’élèves mais sans les mettre dans un autre établissement, ce qui ne fait que déplacer le problème, licenciement de chauffeur refusant de s’assoir après une femme). Les plus graves, comme les actes racistes ou antisémites, sont traitées au pénal et font l’objet d’un renvoi dans le pays d’origine, et en cas de refus de celui-ci, d’envoi à Clipperton ou aux îles Kerguelen ou en terre Adélie, lieux sans gardiens avec liberté totale.
• Supprimer la binationalité car la France est fondée sur la citoyenneté ; le droit du sol est respecté mais à sa majorité la personne doit choisir sa nationalité. Voyez le cas actuel des binationaux en Israël : ils foutent le camp de France pour cause d’insécurité et ils reviennent pour la même raison, on est citoyen ou on ne l’est pas.
• Ne pas s’occuper de relations avec des prétendues instances représentatives des communautés religieuses. On se contente de contrôler les pratiques et de sanctionner les délictueuses ; L’Etat n’a pas à s’immiscer dans les religions et vice versa.
B) Limiter le flux migrationniste et le contrôler a priori
• Toute entrée sur le territoire exige au préalable un visa délivré par nos consulats dans les pays d’origine. Les visas de courte durée sont assortis de la pose d’un bracelet électronique afin de retrouver aisément tout candidat à la clandestinité ; si nous n’avons pas de consulat on s’entend avec un autre pays pour nous représenter. Naturellement, la douane et le contrôle des circulations à nos frontières (pas celles de l’espace Schengen) sont réactivés.
• On ne délivre, en dehors des simples visites, que des visas de travail pour un temps donné et limité ; après contrôle de l’existence d’un contrat de travail, d’une maîtrise suffisante de la langue, d’une connaissance minimale de notre culture et de nos institutions, d’un hébergement (c’est censé être fait mais cela ne l’est pas vraiment en réalité). Le salaire et les conditions d’emploi donnés dans le contrat doivent être conformes aux normes et usages du secteur afin d’éviter le dumping salarial cher à bien de nos prétendus entrepreneurs. L’inspection du travail redouble de surveillance sur ces travailleurs. Le regroupement familial est exclu des entrées sur le territoire sauf pour le conjoint avéré (à contrôler) et éventuellement des enfants (pas de parents, grands-parents, petits-enfants, frères et sœurs, cousins, cousines, etc. comme actuellement (cochonnerie du droitdel’hommisme européen favorable aux pays sans enfants comme la Doryphorie). Les mariages à l’étranger (souvent forcés, ce qui est à vérifier) ne sont pas reconnus en France. La nationalité française n’est ensuite accordée qu’au compte-gouttes.
• On contrôle, via un processus d’autorisation préalable, la nomination ou l’élection des responsables religieux. Les imams étrangers (notamment) sont renvoyés à l’expéditeur ; en cas de refus, envoi à Clipperton (magnifique atoll austral à 5 000 km de la terre la plus proche).
• Les clandestins attrapés sont renvoyés illico dans leur pays d’origine sans jouer au Schengen (renvoi dans le 1er pays où ils ont atterri). En cas de refus du pays d’origine, direction Clipperton. Il n’y a pas de régularisation de clandestins, surtout si la seule raison est d’ordre économique.
• Le droit d’asile est, évidemment, maintenu pour les victimes de régimes plus ou moins totalitaires, souvent d’obédience théocratique. Mais les moyens de l’OFPRA sont radicalement augmentés pour pouvoir contrôler rapidement la pertinence de toute admission à ce statut. La rétention administrative pour la vérification est limitée à deux mois. On admettra plus facilement au droit d’asile toutes les personnes dont les ingérences françaises à l’étranger ont créé leur problème (par exemple, les interprètes en Afghanistan ou les interventions en Syrie ou au Sahel).
Ce ne sont que de maigres exemples de tout ce qu’il est possible de faire pour enfin contrôler l’immigration en France et les séparatismes fondamentalistes qui lui sont généralement liés. Pourquoi le pouvoir ne l’a-t’il pas fait ? Pour soigner ses bonnes relations avec des dictatures (pétrole, gaz, vente d’armes, achats de biens fastueux en France, aider ces pays à se débarrasser de leurs opposants), pour s’attirer les bonnes grâces électorales des communautés (voir M. Mélanchthon), pour ne pas faire de vague, parce qu’ils s’en foutent car ils travaillent pour un SLC, pour diviser pour régner, etc.). Mais il y a une raison profonde : tout faire pour ne pas nommer la réalité afin d’être tranquille, c’est-à-dire se contenter du laxisme et de la fuite en avant car « à long terme, nous serons tous morts ». Le politicard, alors, ne s’occupe que du court terme de sa réélection et non du destin à long terme de la communauté politique. Une bonne vie pépère et bien payée, une chiure de mouche dans l’histoire et tout politicard est content de n’exercer le pouvoir que pour un temps limité qui lui vaut une bonne retraite perpétuelle et sans poursuites judiciaires pour irresponsabilité. Oremus.

Vive Glyphosate 1er

Classé dans : politique — 18 novembre, 2023 @ 3:55

On pouvait se demander pourquoi le Zident Macronescu avait laissé l’UE prolonger l’usage du glyphosate de 10 ans (faute d’accord des 27 par suite de l’abstention de la France et de la Doryphorie). On a la réponse avec la pantomime avortée de St-Denis ; c’est que le glyphosate est une image parfaite de la conduite dudit président.
Celui-ci a inventé une mise en relation directe entre lui, en toute majesté, et les oppositions ou soutiens au parlement. Hier était la deuxième réunion de cette sorte. Comme le Zident n’a pas le droit de défendre lui-même sa politique et ses projets devant les chambres législatives (Assemblée nationale et sénat), il a voulu se doter de son propre moyen d’entrer en relation avec les partis : les « rencontres de St-Denis ». Pour s’attirer les bonnes grâces de l’opposition de droite, Macronescu voulait soumettre son idée de modifier l’article 11 de la Constitution, celui qui définit le champ des questions pouvant faire l’objet d’un référendum, à l’immigration. Stratégie idiote car pour ce faire, il faut modifier la Constitution, ce qui requiert une majorité des 3/5èmes au parlement, les deux chambres réunies, ce qui n’est guère possible actuellement. Donc promesse du Touquet qui ne vaut guère plus que celle des Normands.
Le Zident ne voulait que se mettre en scène, montrer son audace, « rassembler » autour de sa personne dont il a fait don à la France comme le Maréchal en 40. C’est du même tonneau que le « grand débat », suite aux Gilets jaunes », où, en bras de chemise, le Zident convainquait un auditoire présélectionnée et tout acquis à ses idées pour réformer le pays et remettre les opposants à la niche. Le Zident veut un lien direct entre lui et la nation ou ses représentants. C’est pourquoi il ne cesse de court-circuiter ses ministres, son parti, ses alliés, son administration en sortant souvent tout seul de son chapeau à plumes des propositions nouvelles et souvent plus sottes que grenues. C’est pourquoi il a voulu réduire à rien le rôle des organismes intermédiaires comme les syndicats ou les collectivités territoriales afin d’assurer lui-même et tout seul la souveraineté du pays, réduite à sa personne. Cela n’ayant pas marché, chassé par la porte, il revient par la fenêtre à St-Denis (Montjoie).
Car le Zident veut le monopole du pouvoir et considère celui-ci comme absolu et indivisible. Pour un moderniste, ce n’est pas très neuf car c’est une constante de la ripoublique francaouie depuis 1793. Ce n’est pas très nouveau, non plus, de vouloir imposer au pays (brutalement, car ses prédécesseurs font cela mais à petite vitesse et mollement depuis 30ans, en suivant la stratégie stalinienne des portions de salami)) un modèle SLC, qui plus est à contretemps puisqu’il est devenu obsolète et est contesté de partout, notamment pas les pays émergents et un anti-occidentalisme en pleine expansion.
Le narcissique Macronescu, Glyphosate 1eren chef, n’a pas besoin de l’admiration des autres comme un simple égocentrique : il est à lui-même son propre étalon de mesure. C’est Onan, pas donnant, donnant. Il se sert des autres et ensuite, n’ayant aucune reconnaissance pour services rendus, il les jette comme des kleenex. Il ne lui reste plus qu’à faire comme Napoléon III, dit le petit par Totor HUgo : faire un coup d’Etat pour devenir empereur. Là, il laissera enfin une trace dans l’histoire alors que pour l’instant il n’a inscrit sur ses pages qu’une chiure de mouche de liquidateur de l’universalité française mise dans le grand bain du SLC mondial et non de créateur. Le lui conseille de lire le livre de Stirner (L’unique et sa propriété) qui décrit parfaitement son égotisme narcissique.

Mme Gagé et M. Piketty

Classé dans : politique — 18 novembre, 2023 @ 9:39

Je viens de finir leur somme de 600 pages sur la relation des classes sociales au vote depuis la révolution Française. Vous pouvez économiser 27 euros en n’achetant pas ce bouquin fort fastidieux et qui enfonce bravement une porte ouverte ; les Francaouis votent en fonction de leurs intérêts financiers et patrimoniaux. S’il a reçu tant de louanges, c’est sans doute parce qu’il ne sert à rien et ne dérange nullement le désordre établi.
600 pages pour montrer cela, c’est beaucoup trop. On disait : quand un cinéaste meurt, il devient photographe ; je paraphrase : quand un économiste s’éteint, il devient statisticien et politologue. Ce livre a quand même un mérite : il prouve que le système électoral inique qui présuppose, Révolution française dixit, que le citoyen vote pour l’intérêt général est une simple pétition de principe ; en fait il ne vote que pour l’idée qu’il en a, idée qui l’amène à penser que ce qui est bon pour lui l’est pour tout le monde. Et cette fantasmagorie individualiste est évidemment facilitée par le vote par tête de pipe dans l’isoloir. Le livre permet, involontairement, de comprendre pourquoi Proudhon organisait le vote en fonction des intérêts des groupements sociologiquement réels et non des individus et le construisait, étage par étage, à partir des collectifs de base (localités, groupes de production, donc comme dans les syndicats actuels par niveau de territoire et par branche industrielle ou d’activité). C’est pour arracher le citoyen à son individualisme et à ses intérêts particuliers et pour éparpiller le pouvoir au lieu de le concentrer sur les élus, voire sur un seul élu, à savoir le Zident. En outre le délégué représente bien le groupe qui l’a nommé pour être candidat à l’élection et, s’il est élu, son mandat est donc impératif (sur le but à poursuivre, non pas sur le rythme, ni sur les passages intermédiaires). On aura ainsi une chambre représentative et non un tas de godillots. Naturellement, cette position fort peu démocratique, n’est pas évoquée par nos auteurs.
Ces deux Herr Professors nous bassinent avec la bipartition ou la tripartition du corps électoral et des résultats des partis aux élections. Foutaises car ils évacuent, ce qui n’est pas innocent et qui montre leur appartenance aux « intellectuels organiques » du « bloc historique » de la domination SLC, donc leur complicité compradore avec le néolibéralisme, le fait qu’on en est à une monopartition. Avec une base unie et solide de 20 à 30 % des suffrages exprimés (ce qui explique que les politologues minorent l’abstention, le vote blanc, le vote nul), un candidat et ses soutiens peuvent monopoliser la représentation nationale car une minorité électorale se transforme en chambre bleu horizon comme en 2017. Cela est le fruit d’un double attentat institutionnel contre la vraie démocratie : le premier est de mettre le système politique en dehors et au-dessus de la société civile pour conférer au pseudo-Etat une position de surplomb et de toute-puissance souveraine (par exemple, capacité de faire les lois au profit de ses copains du SLC) ; le deuxième est d’organiser le suffrage de façon que tout pousse à la non-représentation du peuple réel dans sa diversité et dans le pluralisme des intérêts. Il ne suffit pas d’être économiste « distingué » (par qui, comment ?) ; il faut aussi avoir une comprenette de la philosophie politique et des enjeux.
Or, cette absence de bon sens, de « common sense » ou de « common decency » se voit dans l’incapacité des auteurs à mettre face à face deux groupements sociaux :
• Celui, immense et majoritaire mais désuni (car le SLC fait tout, avec les politicards et les puissances économiques), pour diviser afin de régner) des dominés, des exploités, des méprisés, des 1ers de corvée de la domination sans partage des puissants du SLC et de leurs soutiens.
• Celui, minoritaire mais faisant bloc d’intérêts puissants, des gagnants (gnangnan) de la domination SLC qui leur permet de réussir en exploitant le premier. Ce sont « les premiers de cordée » chers au Zident Macronescu et qui ne représentent que 15 à 20 % du corps électoral. Ce groupe est sans conviction, sans morale, éhonté, axé uniquement sur ses intérêts et l’instrumentalisation des autres. Il n’est « grand que parce que nous sommes à genoux » (La Boétie).
La victoire des actuels vaincus de l’histoire et de la domination instituée comme ordre ripoublicain établi (suite du « parti de l’ordre » d’Adolf Thiers, le père des « lois burgraves » en 1850 restaurant le suffrage censitaire contre le suffrage universel masculin de 1849 et le massacreur de la Commune en 1871) contre le bloc des dominateurs-exploiteurs est inéluctable à long terme. On ne peut savoir quand. Oremus.

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